dimanche 4 novembre 2007

LA LIZOU

Par ailleurs je vous avais déjà parlé un peu de quelques amis artistes.
Aujourd'hui j'aimerai vous faire découvrir d'autres talents, parmi lesquels une amie qui nous a quitté.......Non, non ne vous méprenez surtout pas, elle est bien vivante (contrairement à sa coquille d'escargot sur roue) quand je dit quittée j'entends par là géographiquement bien sûr.
Partie pour s'expatrier dans la Drôme. Quelle idée ??????? Y a rien là bas à pars le soleil, la pétanque, le soleil, le cochonnet, le soleil, le pastagar (je ne suis pas sûr de l'écriture),le soleil, tu tire ou tu poinnnnnnnte et encore le soleil. Même pas du froid, de la pluie, de la neige, du brouillard ou un peu de boue toute ces choses qui font le délice et la beauté du Bitcherland (parfois aussi appelé la petite sibérie)
On a beaucoup exagéré à propos du climat de notre beeeeelle région et des mauvaises langues ont mêmes prétendues que comme en Bretagne, il y pleut tout le temps. CE-N'EST-PAS-VRAI. Parfois il neige!!!!!!!!!! D'ailleurs c'est pour bientôt.
La LIZE donc, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, est allée exercer ses talents d'artiste hétéroclite dans un charmant petit coin qui porte le doux nom de VALAURIE.
Et quand elle ne chasse pas le sanglier sur les routes de campagnes, entre deux créations, elle va chez son petit ami JO. Lequel JO autre artiste peintre du cru de là bas, que je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer, déteste les feuilles de dessins sur lesquelles il reste le moindre millimètre quarré vierge. Pour vous en convaincre, allez voir ça ICI. Mais attention avant d'y aller prenez quelques précautions:
- Arrêtez tout psychotrope 8 jours avant.
- Ne laissez à votre domicile aucune toxine susceptible de créer des troubles post-blog.
- Enfiler tout de suite une camisole de force (faite vous aider pour ça)
- Chaussez des lunettes de soleil triple épaisseur au moins.
C'est bon ? Alors allez y.

Bon, vous êtes toujours là ? C'est donc que l'épreuve n'aura pas été fatale.
J'écris ce post dans l'espoir que la p'tite Lizou, en le lisant, y prenne le goût de l'exercice et nous gratifie bientôt d'un blog à elle. Un blog sur lequel elle partagera avec la teeeeeerre entière les photos de ses créations. Et je sais que ses talents à manier le verbe ne sont pas en reste.
Ceci est un message.......Ceci est un message........Ceci est un message........Ceci est un message.

En attendant je lui dédicace cette chanson.

dimanche 21 octobre 2007

MON CINÉMA

J'aimerais aujourd'hui simplement reprendre une balle au bond lancé par le plus grand cinéphile de tout Paris qu'est Antoine, et je le fait d'autant plus volontiers que le sujet des cinémas indépendants d'art et d'essai me tient particulièrement à coeur. D'autant plus que mon séjour à Nancy cette année, m'a fait découvrir une salle à plus d'un titre formidable.
L'essentiel de mon article, je l'avoue, n'est pas le fruit de ma création , j'en serai bien incapable, mais tire sa source d'un tract distribué cet été par le SCARE (Syndicat des Cinémas d'Art de Répertoire & d'Essai). Après tout, pourquoi réécrire en moins bien ce qui est déjà fait.
Voilà donc:



Le rôle du secteur indépendant Art & Essai est essentiel pour le cinéma français :
Il est le garant du renouvellement des réalisateurs

Ce sont d'abord les cinémas indépendants d'Art & d'Essai qui font découvrir les films des nouveaux réalisateurs.Grâce à eux, aujourd'hui, Jacques Audiard, Robert Guédiguian, Benoît Jacquot, François Ozon, Olivier assayas (pour ne citer qu'eux) ... accèdent à tous les écrans et à un plus large public.
Ce sont eux, les cinémas indépendants d'Art & d'Essai, qui ont montré les films de Jacques Rivette et Michel Ocelot, des frères Larrieu, Raoul Ruiz, Philippe Garrel, Pascale Ferran etc., mais aussi les œuvres des cinéastes étrangers comme Pedro Almodovar, Wong Kar Waï, Takeshi Kitano, Ken Loach les frères Dardenne ou Ingmar Bergman, c'est à dire les plus grands.
Sans cinémas indépendants, le renouvellement des cinéastes ne peut se faire, et les distributeurs et producteurs courageux pour qui le cinéma est un Art avant d'être une industrie perdront le relais naturel de nos salles et ils disparaîtront.

Les salles indépendantes Art & Essai sont le poumon du cinéma français

Choisir d'aller voir les films dans les salles Art & Essai indépendantes, c'est choisir de faire exister le cinéma Art & Essai de demain celui que vous aimez et qui place sa confiance en vous ; le cinéma qui n'a pas spécialement besoin de pop-corn pour faire avaler le goût fade des films fabriqués en série. Il y aura de nouveaux Poirier, Guédiguian, Assayas, Cedric Kahn, Rouän, Ferreira-Barbosa ou Larrieu... demain, si vous fréquentez et donc soutenez les salles indépendantes Art & Essai.

Les salles indépendantes Art & Essai sont les garanties de la diversité culturelle

TENTATIVE DE DÉFINITION D'UN CINÉMA INDÉPENDANT:
C'est un cinéma qui choisit ses films ; il projette les essais, les films qui ont un intérêt esthétique ou sociologique, les films des cinématographies étrangères laissées pour compte par les circuits.
Il pratique une politique de communication régulière et de formation du spectateur par ses publications, l'affichage des critiques, son travail avec des partenariats culturels variés ; associations, centres sociaux, théâtres, universités, écoles & lycées, conservatoires, écoles des beaux-arts, MJC...etc. et au travers des dispositifs d'éducation des jeunes spectateurs: École et Cinéma, Collège au Cinéma, Lycéens au cinéma.
Il organise des animations dans son cinéma: débats avec réalisateurs, scénaristes et acteurs ou présence régulière des animateurs de la salle pour un véritable échange avec les cinéphiles.
Il met en œuvre une réelle politique de tarifs afin de favoriser la fidélisation de ses spectateurs.
Bref, il entretient avec ses spectateurs une réelle histoire d'amour. Il y a là un respect réciproque; une confiance des spectateurs dans les films proposés, une confiance de la salle dans la curiosité et la fidélité des spectateurs.

De la vie des films-De l'envie des cinéphiles-De la place de la critique-De la publicité et de la médiatisation.


-> Les films ne naissent pas et ne vivent pas tous égaux. Certains films bénéficient de budgets de production énormes. D'autres ont du mal à joindre les deux bouts et ne peuvent compter que sur le travail des salles pour leur promotion et de l'appui de quelques médias: Télérama, Le Monde, Libération, Les Inrocks... Médias indispensables au soutien des films Art & Essai. Pour autant ils ne réussissent pas sur ces films qu'ils soutiennent positivement à susciter un réel désir de les fréquenter. La curiosité est devenue frileuse, c'est pourtant une indispensable qualité pour le cinéphyle.
-> Il est vrai que 676 films ont été distribués en 2006, dont environ 80 rééditions. Cela signifie que 10 à 16 films nouveaux sortent chaque mercredi. Un vrai casse tête pour le spectateur !Certains films tels Arthur et les minimoys ou Les bronzés 3, Pirates des Caraïbes 2 ont bénéficiés de plus de 900 copies quand Changement d'adresse se contente de 79 copies, Bamako: 68, Avril: 88 copies, Ils ne mouraient pas tous : 10...
Les films les plus chers ne sont pas forcement les plus rentables en salle; En 2006, je vous trouve très beau: un coût de 666 millions d'euros, 306 copies a eu le taux d'amortissement le plus élevé en salle (162,49%) avec 3 530 000 spectateurs.
Les 17 meilleurs premiers résultats ont totalisé 66 000 000 d'entrées dont 10 350 000 pour Les Bronzés 3 .
On trouve ensuite 22 films qui ont engrangé de 1 à 2 millions d'euros, 53 de 500 000 à 1 million, 43 de 300 000 à 500 000, 26 films de 200 000 à 300 000 entrées 48 de 100 000 à 200 000, 51 de 50 000 à 100 000 entrées... et 124 de 5 000 à 20 000 et 96 de moins de 5000 entrées dont de nombreuses rééditions où souvent des films sortis sur 1 ou 2 copies pour la France.

Quelques titres et entrées:
Camping: 5 500 000; Marie-Antoinette: 1 200 000; Inside Man: 1 180 000; The Queen: 875 000; La tourneuse de page: 700 000; Little miss Sunshine: 1 100 000; Le chien jaune de Mongolie: 315 000; Lady Chatterley: 400 000 grâce à l'effet César; Les amitiés maléfiques: 55 000; Mon colonel: 31 000; Barakat: 15 000; Le silence des rizières: 1784.
-> La publicité des films gros porteurs installe les films dans les têtes des spectateurs avant même le premier tour de manivelle, ou pendant les tournages via les journeaux, les magazines, les revues spécialisées dans le cinéma, la télévision, la radio, l'informatique, dans les cinémas avec la bande annonce.
Dés que la date de sortie est fixée, campagnes d'affichage, participation des acteurs aux émissions de TV de Ardisson, Cauet, Fogiel ... journeaux télévisés.
-> La publicité des petits films (2 à 35 copies France) est souvent uniquement parisienne, de courte durée, peu ou pas de TV.
-> Nombreux sont les films qui ne sont médiatisés que par la critique.
-> La critique des grands médias s'occupe surtout des gros films leurs accordant des durées et des plages horaires importantes.
-> Les petits films ceux que montrent d'abord votre salle d'Art & d'Essai ne bénéficient souvent que de l'appui des critiques de journaux, critiques qui tombent toutes en même temps le mercredi ou autour du mercredi.

Et le cinéphile dans tout ça ? Il est aspiré par la rapidité et la pléthore de films qui sortent. Quand il achète et lit Télérama, Libé, Le Monde ou les Inrockuptibles; journaux indépendants qui paginent selon l'importance qu'ils accordent aux films, le cinéphile ne comprend pas que tel film qui bénéficie d'une page complète dans Le Monde ne sorte pas dans sa ville. Or le film en question n'a peut-être que 2 copies France, ce qu'ignore le cinéphile.

LA VIE D'UN FILM
La rémunération du cinéma passe par le partage de la recette finale acquittée par le spectateur au travers de l'achat d'une place de cinéma.

  • La part de l'exploitation: Sert à couvrir tous les frais d'une salle de cinéma (loyer, salaires, matériel, animation et promotion, maintenance etc.)
  • La part de la distribution: Correspond aux frais de sortie du film (tirage et circulation des copies, publicité). À titre d'exemple, le sous-titrage laser d'un film coûte 1300€ par copie.
  • La part de la production: Paye la fabrication du film; elle est partagée entre le producteur et les ayants-droits.
  • La TSA: (Taxe Spéciale Additionnelle) incluse dans le prix du billet alimente un compte de soutient financier, géré par le CNC, qui sert à aider le cinéma; les aides publiques et subventions versées (avance sur recette, aides à la distribution, à la rénovation des salles) ne sont en effet pas financées par le contribuable mais par le spectateur.
  • La SACEM: (Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique) reverse sa part aux auteurs.
  • La TVA

C'est donc grâce à cette répartition que l'économie du cinéma peut exister; Les ventes de confiseries, de boissons ou de jeux vidéos ne participent pas à cette économie générale du cinéma. Elle rapporte uniquement aux salles qui en vendent.

À PROPOS DU PRIX DES PLACES

Le grief fait par nombre de spectateurs est que le cinéma coûte cher. Ce n'est jamais le cas quand les cinéphiles fréquentent les salles d'Art & d'Essai indépendantes qui depuis toujours pratiquent une politique de fidélisation avec des prix d'entrée très doux. C'est grâce à votre fidélité aux salles d'Art & d'Essai que celles-ci peuvent vous proposer des prix d'entrée aussi abordables.
Par ailleurs une étude récente révèle que le prix de la place de cinéma en France a suivi la courbe de l'inflation depuis 15 ans. Inutile de préciser que les salles Art & Essai sont au dessous de cette courbe.



  • Pour que le cinéma indépendant que vous aimez existe encore dans cinq, dix, vingt ans
  • Pour que l'identité cinématographique de chaque nation s'affirme,
  • Pour que les jeunes spectateurs qui ne fréquentent que les multiplexes puissent avoir envie d'un autre cinéma à 15, 20 ou 25 ans,
  • Pou que le cinéma ne soit pas un simple espace de consommation mais un lieu de plaisir et de convivialité grâce aux films, à eux seuls et seulement grâce à eux...

Prenez le chemin des Cinémas Indépendants pour que le cinéma que vous aimez continue à vivre.


Le tract se termine par la déclaration de Pascal Jerran aux Césars 2007.
Avec le recul, on sait aujourd'hui ce que les politiques pensent et font de la culture: Ils se torchent le qqqu avec avant de la jeter aux chiottes. Ils ne reste donc plus que nous les citoyens pour agir, et dans ce cas comme bien souvent, la force la plus efficace reste encore le refus. C'est ce que je me suis efforcé de faire pendant toute cette année passée à Nancy. Refuser de fréquenter d'autres salle que le "Caméo"; Refuser de prendre la carte UGC pourtant valide aussi dans ce cinéma; Et c'est vrai que le refus a un prix, celui d'accepter de payer un abonnement "Caméo" un peu plus cher (50€ pour 10 séances), mais ce serait une illusion de croire que l'on peut soutenir l'Art et la Culture sans l'effort non seulement financier mais aussi de temps et parfois de déplacement.
Malgré tout je ne regrette rien. Le sacrifice a été largement compensé par la qualité. De plus à force de fréquenter toujours le même cinéma, j'y ai fait des rencontres avec d'autres cinéphiles comme moi fidèle à leur salle et convaincu par la différence. Et tant pis si nous sommes passés à côté de quelques BIG-SCHOW US, les "The Bubble, Buenos Aires 1977, Hanna et ses sœurs, Cartouches gauloises, Dans Paris et les Chansons d'Amours et autres compensent largement ce déficit.
Voilà, ne me reste plus qu'à vous encourager dans l'effort de l'acte civile, le seul qui vaille, celui de refuser la crétinisation de la culture.
Parce que au final il en va de la culture comme des Dieux, ils cessent d'exister quand les Hommes arrêtent d'y croire.

dimanche 14 octobre 2007

LA DER DES DER


Terminé. Ou presque en tout cas.
J'ai quitté Nancy cette semaine, non sans un pincement au coeur, puisque se termine là ma période de formation théorique de 9 mois. Reste maintenant le stage en entreprise de 8 semaines puis retour à Nancy le 10 Décembre pour l'examen final et le passage devant le jury.
Ce fut donc une semaine haletante plein de "DERNIER". Lundi, dernier départ pour Nancy; dernière semaine de cours; derniers cinés; dernières balades nocturnes en ville; dernier restaurant entre amis; profiter d'une nocturne des étudiant pour une dernière visite des musées; puis dernier jour et dernier voyage de retour.
Loin d'être un citadin, je n'en ais pas moins apprécié les possibilités culturelles que la cité du roi de Pologne m'avait offertes pendant cette année.
Bien sûr le cinéma d'art et d'essais, les expos, les musées, théâtres et autres manifestations, comme celle qui se déroule actuellement, je parle bien sûr de "NJP"(Nancy Jazz Pulsation). Mais l'approche surtout d'artistes talentueux et cosmopolites qu'offre Nancy et qui m'ouvrent des horizons élargies.
Soyez convaincu que je ne me lasserai pas tout au long de la semaine qui vient, de vous fournir des détails. Aujourd'hui je suis lâche et surtout je récupère un peu.

dimanche 7 octobre 2007

LES FEUILLES MORTES

La mémoire est assassine, elle se nourrit de la mort des hommes.
Génération après génération le legs des anciens devient mémoire et puis la mémoire devient néant ou histoire. Il tient à nous d'entretenir cette mémoire et d'éviter l'oublie car ce serait une deuxième mort.
Bien sûr les générations qui se succèdent sont la construction de l'humanité et la mémoire se traduit plus généralement en terme d'évolution. Les nouvelles technologies comme internet, le téléphone portable, la découverte de nouvelles planètes ou les progrès de la médecine sont autant d'évolutions qui tirent leurs sources dans la mémoire. Les guerres, les armes de destructions massives et les despotes aussi hélas.
Mais quand du fait d'un de ces despotes quelque pars une journaliste, pour avoir eut l'audace de la vérité, le courage de l'opposition se fait assassiné, alors la mémoire prend un sens noble et grand désignant à la fois respect, mémoire, résistance et refus.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle; Les souvenirs et les regrets aussi.
Alors soit; Puisse la feuille d'automne nous rappeler chaque année à son souvenir.

À toi Anna.

Je m'excuse chers lecteurs de la rareté de ma présence et la courteur de mon article, mais du fait de la fin de ma formation je suis un peu très pris par mon travail scolaire. Mais la fin est imminente et bientôt je n'existerai plus que pour vous. Bon j'en fais peu-être un peu trop là.

dimanche 9 septembre 2007

FROID DANS LE DOS

VOILÀ VOILÀ, j'arrive! Je sais chers lecteurs je vous néglige un peu ces derniers temps mais comprenez il me faut faire un choix.
Pressé par la formation qui se termine, par la nécessité d'aller au ciné (histoire de profiter au max de mon séjour à NANCY, parce que après fini les cinéma d'art et d'essais plus que du ciné pop-corn) et pressé aussi et surtout par l'envie impérieuse de me replonger plus sérieusement dans mes lectures.
De fait, j'avais commencé depuis déjà un bon moment, une série "ERICH-MARIA-REMARQUE" que je tenais à terminer. L'objet premier de cet approfondissement étant la recherche et surtout la compréhension de la naissance d'une idéologie extrémiste, en l'occurrence le fascisme. Pour ERICH-MARIA-REMARQUE, c'est clair, le fascisme est latent, attendant le moment propice pour resurgir. Une dictature, c'est la conjonction entre une idéologie et des personnes prêtent à la porter.
"L'obélisque noir " décrit bien le phénomène. Une conjoncture économique et sociale difficile, quelques meneurs matraquant les foules de slogans simples et simpliste genre "c'est la faute à l'immigration", une petite mainmise sur les médias et le tour est jouée.
Voilà pour l'idéologie, me manquais les porteurs.
Pour ce, j'ai continué mes investigations du coté de "ROBERT MERLE".... oui oui le "ROBERT MERLE" de "WEEK-END À ZUYDCOOTE ". L'auteur a souvent traité le sujet et, à mon avis, avec justesse.
"LA MORT EST MON MÉTIER " est l'histoire du commandant du camp d'Auschwitz, RUDOLF HOESS. L'originalité du travail de ROBERT MERLE réside dans le fait que le livre a été écrit, non pas à partir des récits biographiques de HOESS, mais construit sur les archives du procès de Nuremberg pour la partie historique, et à partir des résumés des entretiens entre Rudolf Hoess et le psychologue américain "GILBERT".
Et Robert Merle touche encore dans le mille quand il dit dans sa préface:
"Je peine, quand à moi, que tout devient possible dans une société dont les actes ne sont plus contrôlés par l'opinion populaire. Dés lors, le meurtre peut bien apparaître comme une solution la plus rapide à ses problèmes. Ce qui est affreux et nous donne de l'espèce humaine une opinion désolée, c'est que, pour mener à bien ses desseins, une société de ce type trouve invariablement les instruments zélés de ses crimes. "
Ce livre a été pour moi un électrochoc et n'a fait qu'accroître mes craintes d'un retour du fascisme sous une forme ou une autre.





Je sais que tout au long de mon blog (surtout le premier) je met régulièrement en garde face aux dangers de l'extrémisme et du nationalisme et je n'en démordrai pas, au risque de passer pour un psychotique. Mais quand je vois la situation en IRAQ, la politique de Busch, Sarko qui fait de la lèche à ce même Busch, Bernard Kouchner qui fait un passage en Iraq ?????????????????????????????
Je vous jure que bientôt on aura des soldats français en Iraq.

vendredi 24 août 2007

UN PAYS OU PRESQUE


2007, on le sait, est pour l'Inde et le Pakistan, l'année du 60em anniversaire de l'indépendance. Ce que l'on ignore, pour la plus pars d'entre nous, et pourtant cela se passe à nos frontières, c'est que le Land de Sarre, en Allemagne, fête le cinquantenaire de son "re"rattachement à la république fédérale.
Nous connaissons, en France, assez bien, pour la plupart, les vicissitudes de l'histoire qu'ont subi l'Alsace et la Moselle mais ignorons totalement l'histoire de la Sarre qui pourtant a connue le même sort. Toujours tiraillé entre la France et l'Allemagne au grès des victoires guerrières de l'un ou l'autre.
L'histoire et le temps laissent des traces et l'époque qui en a laissée le plus dans cette région est incontestablement la période de transition 1945/1957. Période pendant laquelle la Sarre est restée comme en sustentation au dessus de l'Europe avec, pour certains, ce rêve fou, d'un petit pays indépendant au coeur de l'union. Le rêve était beau mais les citoyens sarrois en ont décidés autrement.


HISTORIQUE

Pour ne pas m'étaler sur dix pages, je commence au XVIIIe siècle. N'étant pas historien, vous comprendrais que mon récit ne peut être qu'incomplet.

1792 la France, guidée par la révolution, commence à occuper la région de la Sarre. Dans le cadre de la réorganisation de l'administration du Land, selon le modèle français, les citoyens sont dotés de tous les droits civiques, ce qui signifiait également la fin de l'ancien régime en Sarre.
Suite à l'échec définitif de la révolution française en 1815, la majeure partie du Land passa sous l'autorité du royaume Prusse.
Poussé par des intérêts personnels, l'état prussien accéléra le passage d'un ordre social agraire et corporatif, vers une société industrielle capitaliste. Parallèlement, la population était déchue d'importants droits démocratiques.
Au début des années 1860 le problème de l'identité nationale envahit les débats publics et les positions anti-prussiennes du début laissèrent bientôt la place au nationalisme pro-gouvernemental. Ce sentiment fut à son apogée dans les années 1870/1871. La Prusse passait du statut de force d'occupation à celui de force de protection et le patriotisme, modéré à ses débuts, se transforma rapidement en nationalisme exagéré.
Entre la proclamation de l'empire Allemand et la première guerre mondiale, la Sarre connaît un essor économique régulier mais sans la démocratisation de la vie politique. La Prusse opprima toute ébauche de réforme politique et sociale par un carcan étatique efficace. Ce n'est qu'après l'abdication de l'empereur allemand et la proclamation de la république, le 9 novembre 1918, que les travailleurs et soldats prirent brièvement en main le pouvoir en Sarre et pour la première fois dans l'histoire de l'Allemagne, les femmes obtinrent le droit de vote.
Trois semaines plus tard cette tentative de démocratisation en Sarre fut étouffée par l'entrée des troupes françaises. Coupé à nouveau du reste de l'Allemagne et les droits démocratiques de la constitution de Weimar refusés aux sarrois.
Suite au traité de Versailles, l'identité de la Sarre était confirmée, faisant par la même naître, pour la première fois, un territoire politique unique que l'on a appelé la SARRE. Un statut régissant la zone industrielle sarroise entra en vigueur le 10 Janvier 1920, pour une période de 15 ans, sous la tutelle de la société des nations. Au terme de cette période, la population du "Territoire de la Sarre devait être consulté par le biais d'élections et se prononcer pour -Le statu-quo tel qu'il avait été établi, -Le rattachement à la France ou -La réintégration à l'Allemagne.
Durant toute l'existence de la société des nations, la France tente de renforcer son influence sur tous les domaines en Sarre. Couronnés de succès du point de vue économique, ses efforts échouèrent par contre dans les domaines de la culture et de l'enseignement et les idées nationalistes ne cessent de se propager en Sarre comme dans toute l'Allemagne. Malgré cela le NSDAP (parti nazi) pourtant présent en Sarre dés les années 20, ne jouait à cette époque qu'un rôle mineur en politique. Il se présente pour la première fois aux élections du CONSEIL du LAND en 1932 et n'obtint que 6,7% des voix.
Avec la nomination d'Adolf Hitler comme chancelier de l'empire et la fondation du régime national-socialiste en Allemagne, une époque de douloureux conflits commença aussi pour le territoire de la Sarre. Avec le soutient fourni par l'Allemagne hitlérienne, le NSDAP gagna rapidement en influence. Du fait de multiples manipulations, dans divers partis politiques présent en Sarre, le référendum de 1935 fut impitoyablement exploité comme leitmotiv de la campagne en faveur d'une décision pour l'Allemagne et contre la France. Cette stratégie contre le bon sens, complété par l'appel simultané d'émotions fut couronnée de succès. De plus quiconque s'engageant en faveur de la démocratie et contre le rattachement à l'Allemagne, était soumis à une énorme pression psychique et physique. Même les évêques de Trêve et de Spire soutenaient le rattachement. Les efforts du parti socio-démocrate auprès de la société des nations, en vue de repousser le référendum, restèrent vains.
90,4% des suffrages exprimés votèrent pour le rattachement. 8,8% seulement, votèrent pour le statu quo. Le 18 Janvier 1935, le Territoire de la Sarre fut rattaché au troisième Reich sur décision du conseil de la société des nations. Le premier "ANSCHLUSS donc.
Jusqu'en 1938 au moins 6000 sarrois prirent la fuite et luttèrent, pour la plupart, contre le fascisme et le national socialisme, en Espagne ou en France au sein de la résistance. Le 30 Janvier 1935, le territoire de la Sarre obtint le nom de "SARRLAND". L'extension du racisme conjugué à la terreur et l'omniprésence de la gestapo et des SS; Et de fait aussi la prospérité économique soutenue depuis 1938, contribua à ce que la population sarroise accepte et se soumette petit à petit à la dictature. En 1940, les derniers 134, des 4600 juifs, furent déportés et Bürckel annonça à Berlin que la Sarre était désormais "exempte de Juifs".
À partir du 6 Décembre 1944 la Sarre devint un champ d'opération et jusqu'au 21 Mars 1945, les forces armées Américaines occupèrent le territoire. La population se retrouvait dans un pays dévasté en grande partie.
Le 10 Février 1945, les alliés décidèrent d'accepter la France en tant que quatrième force d'occupation et le 10 Juillet l'armée américaine fut suppléée par les troupes françaises.
Selon la France, au niveau politique, la Sarre devait se séparer de l'Allemagne et obtenir un statut d'autonomie.
À partir du 15 Décembre 1947, la Sarre devient un territoire organisé de manière autonome, économiquement rattaché à la France.
Les années qui ont suivies la deuxième guerre mondiale ont eu la plus forte influence sur la prise de conscience et c'est à cette époque que la Sarre s'est frayée un chemin vers un état autonome basé sur un étroit alignement sur la France.
Au fil des années, plusieurs conventions franco-sarroises dotèrent le territoire d'une constitution propre ainsi que d'un parlement ayant une autonomie en matière de pouvoir législatif, administratif et de pouvoir judiciaire.
Le 9 Mars 1950, Konrad Adenauer, Chancelier fédéral, s'opposa aux votes et contenu des conventions franco-sarroise adoptées par le Landtag (parlement sarrois) le 4 Avril 1950, estimant que ces conventions renforceraient définitivement les liens de la Sarre à la France.
Les élections du 30 Novembre 1952 marquaient le début de la deuxième législature du Landtag. Le nouveau parlement pressa la France et l'Allemagne à conclure un nouveau contrat réglant les relations entre la Sarre et la France.
"Le Landtag voit dans la requête adressée aux gouvernements
français et allemand, les priant de bien vouloir entamer le plus
rapidement possible des négociations directes, un appel européen
à ces états, afin d'aplanir les voies pour la poursuite de la coopération européenne.
Nous n'avons cessé de dire que l'accord du peuple sarrois
à un statut européen représente une condition siné qua non afin de
garantir que ses intérêts soient pris en considération.
"
Jusqu'en Mai 1954 les négociations bilatérales resteront au point mort et les relations franco-allemandes furent toujours troublées par le problème sarrois. Le 23 Octobre 1954, Mendès-France et Adenauer ratifiait le traité de la Sarre franco-allemande, disposant en détail, du statut européen de la Sarre. Il était prévu de créer entre la France et l'Allemagne, un district ou un territoire européen en tant que siège des autorités européennes supranationales et un référendum sur le traité fut prévu. Le 8 Juillet, le Landtag adoptait la loi permettant la réalisation du référendum qui devait "Permettre à la population sarroise de prendre position sur le statut de la Sarre"
Le 23 Octobre 1955, 67,7% des suffrages exprimés se prononçaient contre le statut (malgré les recommandations du Chancelier Adenauer en faveur d'un vote "pour").
Suite au résultat du référendum, le ministre président de la Sarre démissionnait des ses fonctions et le 17 Décembre, le Landtag vota sa dissolution et annonça de nouvelles élections pour le 18 Décembre. La France, elle, se déclara prête à négocier le sort de la Sarre sous les nouvelles conditions, avec le gouvernement fédéral. Le nouveau Landtag issu des élections du 18 Décembre, se crut obligé "d'appliquer la volonté de la population et déclara:
"Le Landtag de Sarre affirme son intention ferme de mettre un terme à la séparation de la Sarre avec l'Allemagne. Au moment voulu, il prendra toutes les mesures en son pouvoir pour atteindre cet objectif"
L'article 60 fondamental de la constitution du Land de Sarre a été entièrement revu. Son contenu laisse supposer qu'un terme a été mis à l'histoire mouvementé de ce pays frontalier qui a subit de nombreux changements politiques, depuis la création du territoire de la Sarre, consacré par le traité de Versailles en 1919 jusqu'au 1er Janvier 1957; date du rattachement définitif à la République Fédérale d'Allemagne.
À compter de 1957 l'article 60 de la constitution sarroise fut le suivant:
"Le Land de Sarre est une démocratie libérale et un état de droit social au sein de la République Fédérale d'Allemagne"




Ainsi s'acheva le rêve fou de ce qui aurait pu être un petit pays indépendant appelé la Sarre. N'en reste néanmoins un Land qui de par son histoire et sa position géographique, reste profondément européen. Comme en Moselle voisine, l'industrie sidérurgique et le charbon ont fait sa richesse et cette même richesse fut la cause de ses malheurs.
Comme chez nous l'industrie a beaucoup souffert ces dernières décennies mais la Sarre a su s'adapter et profiter du développement culturel dont les bases ont été érigées justement pendant la période du rêve fou (1945/1957) et aujourd'hui Sarrebruck n'a rien à envier aux grandes métropoles européennes.
Reste cette question: Que serait l'Europe aujourd'hui si ce rêve se serait réalisé ?
Et en même temps, mais cela n'engage que moi, du fait de son histoire, la Sarre n'aurait-elle pas toute légitimité à prétendre accueillir les instances européennes qui se balancent entre Bruxelles et Strasbourg ?


LES ARMOIRIES DU LAND DE SARRE




-Écu écartelé d'azur semé de croisettes argentées au lion d'argent couronné d'or
-d'argent à croix de soliveaux rouges biseautés
-d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent
-de sable au lion d'or couronné et armé de rouge
Tel est la description héraldique des armoiries du Land de Sarre.

dimanche 5 août 2007

DE TEMPS EN TEMPS

Ce temps qui passe sur nous insidieusement, silencieusement, imperceptiblement; inodore, incolore et parfois sans saveur. Seul reste les traces de son passage sur notre enveloppe charnelle. Destructeur pour notre chair, il est cependant constructif pour l'esprit.
L'idée de n'avoir pas suffisamment de temps pour apprendre ce qui manque à mon savoir, ou que la mort vienne me faucher alors que quelque pars un livre dont par moi la lecture reste inachevée m'attend; Qu'un autre livre je n'ai même pas pu entamer, me torture régulièrement. Non pas que la mort me fasse peur, enfin pas plus je veux dire qu'à un être égale, mais simplement cette idée que quel que soit ma vie, elle sera toujours trop courte; Inéluctablement il restera quelque chose d'inachevé.
Étrange lot humain que de passer une vie entière à s'instruire pour finir ensuite en poussière corps et acquis. Pourtant d'en être conscient ne réduit pas pour autant ma boulimie de livres ni l'insatiable envie de musiques ou de cinémas.
Certes pour pallier à cet inconvénient qu'est la mort je pourrai croire en dieu et à une existence dans un au-delà! Problème c'est que j'ai déjà essayé ce truc et.....pas convaincu.
Eh oui, jeune encore, dans ce petit village du Bitcherland où les traditions ancestrales sont toujours en retards d'un siècle, je fus élevé dans la doctrine de la sainte mère église. Père s'en foutait, mais mère y tenait. C'était pourtant sans compter avec l'esprit critique et rebelle que la vie avait mis à l'intérieure de moi et qui me guidait, m'éclairait de lumières inaccessibles aux esprits des bigotes commères. Très tôt donc je vis dans les cérémonies religieuses le grotesque aspect théâtrale le comique en moins. Plutôt chiant même. Très logiquement je me suis tourné vers d'autres religions pour y chercher LA voie qui mène à dieu. Je le fis en appliquant à la lettre cette épître:"Chercher dieu, c'est chercher la vérité".
Plus je cherchai cette vérité, plus je la trouvai. Implacable et évidente. Dieu n'existe pas; C'était ça la vérité.
Depuis, je suis en osmose avec moi même. Je ne considère plus toutes choses comme étant simplement la puissance créatrice d'un être suprême, mais m'émerveille au quotidien du moindre détail, de la plus infime créature qui se meut sur terre. La part de mystère dont on sait que cela restera une énigme, fascine l'humain bien plus qu'une logique ou tout s'explique par la simple volonté divine.
Je peux, la nuit tombée, couché dans l'herbe, regarder le ciel et m'imaginer......TOUT. Rien ne vient troubler ma volonté puéril du rêve si ce n'est les limites de l'univers. Comme celui-ci, depuis le BIG BANG, ne cesse de se dilater repoussant par la même les frontières de mes voyages "spatio-temporel", je peu rêver à l'infinie.( Je vous jure que je ne prend rien) Et en fait ce sont les rêves qui me réconcilies avec la vie, me rendent plus supportable l'affligeante constante de la réalité, l'hypocrisie des politiques ou l'improbabilité de bonnes volontés suffisante contre le pouvoir maffieu de l'argent.
Mais je m'égare; Je parlai du temps; Celui qui donne l'insolence aux jeunesses. Insolence des jeunes générations qui nous pousse à vieillir et notre propre insolence qui pousse nos ancêtre à mourir. Ainsi bat le vent du temps et se succèdent les générations. Mouvement lisse sur les individus, seul au final, l'humanité en garde l'accumulation des richesses intellectuelles. Des tares aussi. Nous sommes tous altruiste même contre notre volonté.

Là du coup, je trouve que j'ai bien rattrapé mon sujet de départ car il me faut l'avouer, j'ai quelque mal avec la construction de mes articles. Au fil de la progression souvent le texte part dans tous les sens et la cohérence de l'ensemble en prend un sérieux coup. Mais au fond je ne me torture pas trop l'esprit à ce propos. En lecteurs avertis et intelligents que vous êtes vous saurez, j'en suis convaincu, démêler les fils et sinon ce n'est pas un drame non plus, prenez le TEMPS de relire. Souvent.

dimanche 22 juillet 2007

INSPIREZ..................ÉCRIVEZ

UUUUUUUUUNE semaine; Dans une semaine j'aurai droit à 15 jours de repos WOUAHHH je ne vous dit pas l'impatience avec laquelle j'attends ce moment béni.
Six mois de travail intense, y a de quoi vous mettre sur les rotules. Pas étonnant, dans ces conditions, que l'inspiration me manque en ce moment les wek-end pour écrire un article cohérent sur mon blog. Pourtant les sujets potentiels ne manquent pas. Concrètement je travail mes articles comme quand élève du primaire je composait mes rédactions autour d'un sujet imposé que l'instituteur nous écrivait sur le tableau noir.
Au fil des jours je me note sur des papiers que j'ai sous la main, des thèmes d'articles possibles, les journées ensuite passent et généralement mes petits bouts d'écriture s'évanouissent dans la nature avec mon bordel. De temps à autres certains réapparaissent là où je ne les attend pas et de façon aussi inexplicable qu'ils ont disparus. Mais le temps aura passé et personne ne comprendrait que je me mette à parler du père noël en plein juillet par exemple, ou de la possibilité que Noël Mamère soit candidat à l'élection présidentielle.
Les livres que je m'englouti sont, par exemple, autant de possibilités d'articles, le problème est que souvent je fait dans la série. Quand un auteur me captive, je cherche à lire plusieurs de ses ouvrages; l'ennui c'est qu'en ce moment, le soir venu, je ne trouve plus l'énergie nécessaire pour rester éveillé pendant ma lecture et je bloque actuellement sur Erich Maria Remarque. Promis dés que possible je vous saoulerai de mes synthèses.
Le cinéma est à lui seul un vaste sujet mais j'évite autant que possible. Je ne suis pas suffisamment instruit du sujet pour pouvoir prétendre en parler. J'ai même carrément du mal à me rappeler les noms des acteurs ou des réalisateurs. Tout au plus puis-je vous faire pars de mes impressions sur le film et éventuellement en faire un tout petit résumé. Antoine maîtrisant le sujet bien mieux que moi, je me permet régulièrement de renvoyer vers son blog. Dommage pour lui que blogueur ne soit pas un métier.
Reste enfin le sujet du "n'importe quoi" et c'est à peu prés ce que je viens de faire là. Ça permet de tenir une conversation tout en glissant ça et là quelques détails de ma personne ou de ma façon de travailler mes articles.
Y a pas à dire les élections aurons été autrement plus prolifiques en articles de tout genres.
Reste encore une source où je puise parfois la fin de mes textes, la musique. Là je fais ce que je peux ou plutôt ce que je veux. Justement tient j'arrive au bout de mon oeuvre et donc MUSIQUE.


Aujourd'hui un groupe que j'ai découvert récemment, "DÉSERT BLUES"


ET


ET ENCORE

dimanche 15 juillet 2007

NON RIEN DE RIEN

Y a des jours comme ça, je suis là devant ma feuille blanche, j'ai beau me creuser la cervelle...Rien.
Eh oui j'écris mes articles sur papier avant de les copier sur mon blog.
La chaleur faisant amplificateur de vide... Rien.
Coté ciné cette semaine j'ai vu... Rien.
Pourtant ma passion de l'écriture me pousse, mais comment écrire, comment définir le "RIEN" ce vide même pas intersidéral. Il me faudrait pour ça un Rien d'imagination, et, là j'ai pas.
Alors parlons d'autre chose, mais Rien me passe par la tête.
J'ai même pas une petite catastrophe à vous annoncer... Ah si!!!! On va tous mourir. Mais ça ..... On le savaient déjà.
En fait, je me demande si je ne suis pas amoureux ? Mais j'ai pas encore décidé de qui. Si quelqu'un voulait bien avoir la gentillesse d'être volontaire !!!!!!! ça me faciliterai le travail.
Trop chaud pas envie de déranger le cerveau.
C'est vrai quand même, je fait l'immense effort d'être amoureux, et il faudrait qu'en plus je cherche et choisisse moi même l'être aimé ?
Franchement, les AIMÉS pourraient se donner un peu de peine. Il leurs suffit de venir, d'être beau, intelligent, gentil, serviable, sensuel, riche, performant, sachant faire la cuisine, les courses et le ménage. Le reste je m'en charge. Mais non. Faut pas s'étonner après qu'ils restent sur le carreau.
Bon j'arrête je ne vais pas vous obliger à lire du n'importe quoi sous prétexte que je manque d'inspiration. Cette chaleur me rend simplement oisif. En fait je ne suis pas un ami des grandes chaleurs. Et puis je suis déjà moi même beau, intelligent, sensuel, performant.......................
Tient, pour finir je vous colle cette petite musique guillerette qui vous rappellera certainement des souvenirs. L'auteur"FRANÇOIS DE ROUBAIX" malheureusement décédé, a laissé quelques titres que nous avons tous fredonnés un jour.


En fait s'il est gentil.................

dimanche 8 juillet 2007

TEST ONE TEST

ANTOINE me fait la joie RRRHH de me passer le relais d'un truc à la con test en sept points. ""Dévoilez vous, déshabillez vous en 7 points" Je n'ai pas vraiment l'habitude de parler de ma propre personne mais pourquoi pas ? Exercice d'autant plus intéressant que cela pourra me servir dans la rédaction de mes CV et autres lettres de motivations.
Pendant un court, très court instant, j'avais imaginé claquer 7 photos révélant différentes parties de mon corps mais réflexion faite, je tient à garder les quelques rares visiteurs de mon Blog. Donc non pas de photos. Bon je me lance.





1


J'aimerai dire que je suis timide et d'ailleurs je dois l'être très certainement, mais je m'avouerai plutôt agoraphobe.
Je déteste aller en boite; Faire les courses au supermarché me gonfle; Je préfère l'intimité du CD au grouillement des concerts. Cependant j'aime à rencontrer des gens, aller au cinéma, visiter des expositions et des musées. J'aime surtout rencontrer des personnes qui enrichissent mon intellect que se soit dans le monde palpable ou sur le Net.

2


Je suis quelqu'un d'ambiguë et je le revendique. Je ne veut surtout pas être prévisible et m'efforce autant que possible à entretenir le doute. Pas toujours non plus, y a quand même en moi la possibilité d'être social. Et il m'arrive aussi d'être ambiguë malgré moi ce qui souvent m'est néfaste.

3


Je n'aime pas les personnes compliquées, les personnes qui vous assomment avec leurs problèmes existentiels et qui font comme si leur vie était LE calvaire que nul ne peut comprendre ni résoudre. Les martyres, les déprimés consommateurs de Xanax et de Valium me font chier.
Je ne parle pas là du coup de Blues que chacun peut et a connu. Phase nécessaire à notre notre vie, le coup de blues souvent permet de se repositionner par rapport à soit et de la globalité.

4


Je me sent et d'ailleurs je suis globalement plutôt un provincial rustre, inculte, ignare de la mode, musicalement complètement à coté de la plaque, je pêche par mon non savoir de mes classiques littéraires, incapable de réciter le moindre poème même de Victore Hugo. Mais voilà même pas mal.

5


Je crois, non pas en Dieu, mais à l'amour l'Amour. Je sais à mon âge on ne devrait plus ça fait ridicule et pourtant. Et ce qui me rassure c'est que je ne suis pas le seul. Après tout l'Amour c'est pas comme le père Noël puisqu'il existe vraiment. Enfin je l'espère sinon soyez gentil de me prévenir.
Moi, je n'arrête pas de le chercher, si souvent il me file entre les doigts. Peut-être est-ce moi qui ne sais le retenir, le saisir. Peut-être est-ce faute d'être trop fidèle, car quand j'aime, c'est pour.....allez.....Longtemps.

6


J'aime, j'adore écrire. Malheureusement je suis mauvais en Français et mes articles sont plein à craquer de fautes en tout genres et ce malgré le correcteur, malgré le dictionnaire que j'ai perpétuellement à ma droite et le Bescherelle à ma gauche. Re marquez je suis tout aussi nul en informatique Mais je me soigne.

7


Je manque souvent d'imagination.

8

Je ne ferai pas subir ce supplice à un autre Blogueur.







Place aux choses sérieuses.

Il y a quelques temps j'étais aller voir "TEHILIM" film qui raconte l'histoire d'une famille de Jérusalem dont la vie va être bouleversé par la disparition soudaine du père. Peut-être est-ce le fait de ma rustritude, mais je n'avais que peu aimé. Du coup , quand j'ai vu à l'affiche "THE BUBBLE" j'ai un peu hésité. Surtout que j'étais encore sous le charme de "PERSÉPOLIS" que j'avais vu en début de semaine. Mais comme maintenant j'ai un abonnement pour mon cinéma préféré ("LE CAMÉO" pour ceux qui ne suivent pas), je me suis dit allons-y. Et je fis bien. Rare sont les films qui autant ont marqués la profondeur de mon âme. Le dernier, date d'il y a au moins 20 ans. Je ne m'en rappel d'ailleurs même plus vraiment du titre ("ANNA NO ou ANNA NON" un truc du genre) et j'en ignore totalement le réalisateur. C'était l'histoire d'une mère, en Espagne sous le régime Franquiste, dont le fils est emprisonné. Elle entreprend alors un long voyage à pied traversant toute l'Espagne pour lui rendre visite. ( Si par ailleurs quelqu'un peut me fournir plus de renseignements sur ce film, je lui en serait éternellement reconnaissant)
Nous sommes tous et moi le premier, coupable de nos émotions sans pour autant être responsable de ce qui les provoque. "THE BUBBLE" est l'histoire d'un tel évènement; Un cri d'amour qui se termine par la mort parce que la haine des peuples ne s'éteint pas; Parce que des incendiaires entretiennent, tant du coté Palestinien que du coté Israélien, ce feu ravageur. Non je ne vous raconterai pas le film mais j'aimerai vous supplier d'aller le voir.
À la fin du film j'ai simplement eu le sentiment que ces deux peuples ne connaîtrons jamais la paix. Que beaucoup d'innocents vont encore souffrir. que l'amour est maudit sur cette terre.

dimanche 1 juillet 2007

À PROPOS DE NOUS

De façon satisfaite, nous plaçons généralement notre "NOUS" par opposition aux autres, rarement en complément. Tant il est vrai que nous sommes souvent très individualiste.
D'ailleurs, le drame de l'humanité c'est que l'homme est génétiquement altruiste mais instinctivement asocial. Et ce simple détail nous limite et réduit l'évolution à une somme d'individualisme au détriment d'une grande partie de la population terrestre qui croupie dans la misère. Même sans aller au delà de nos frontières, le constat est évident pour peu que l'on veuille voir. Cette hypocrisie influe nos actes, nos pensées et nos paroles au quotidien et j'aimerai aujourd'hui pointer du doigt l'effet produit par ce comportement sur l'écologie.




Qui n'a pas entendu un quidam lors d'une soirée entre amis (ou pas) parlant, palabrant de la protection de l'environnement, finir son beau discours en posant tranquillement cette exclamation: "Mais que fait le gouvernement ?" La fin de la soirée venue, notre orateur quitte la troupe, prend sa voiture pour parcourir les 500 mètres qui le sépare de son domicile, sur le trajet après avoir allumé sa cigarette jette, comme de bien entendue, son paquet vide par la vitre baissée, arrivé chez lui allume toutes les lumières de son appartement, la télé, et bien sûr l'ordinateur, bois une dernière bière puis jette la bouteille vide aux ordures. Une soirée normale pour un être normal dans une vie normale.
Justement c'est ce NORMAL qui me met en boule à chaque fois. Il faut bien en être conscient, il n'y a rien à attendre en matière d'écologie de la part des gouvernements (pour preuve, même Jupé aurait put être ministre de l'environnent). Nous seul les citoyens pouvons par la pression et par nos actes (genre boycott) influer sur la question. Et n'oublions pas que nous sommes aussi des acteurs au quotidien et quelques règles élémentaires s'appliquent d'abord à nous même. Au-delà de la protection de l'environnement, il s'agit aussi d'une question de respect de l'autre; Du respect des génération future, or ça, on en est loin.
Il suffit de regarder les abords des routes pour y voir la lamentable traînée des résidus du passage des automobilistes tellement plus préoccupes de la propreté de l'intérieur de leur belle auto que de l'aspect de nos paysages (et pas seulement à la campagne) C'est si simple de tout jeter. Ce qu'on ne voit plus n'existe plus.
Qui s'interroge sur l'impacte de nos habitudes de consommations ? Quelles sont les conséquences du simple fait de vouloir déguster des fraises en hivers ?




N'y a t'il donc que dans la consommation que l'homme moderne arrive à s'affirmer et trouver du bonheur ? Les gens veulent consommer, posséder, avoir, oubliant que le verbe AVOIR tue le verbeÊTRE, oubliant l'autre. Seul au monde et que pour soi. Et quand ensuite la canicule, quand les inondations, les tempêtes et autres dérèglements climatiques, alors:"QUE FAIT LE GOUVERNEMENT ?"





OPEN YOUR MIND;

OPEN YOUR HEART;


Mais putain, ouvrez surtout vos yeux.


Pour finir une chanson de Ramstein simplement parce que je m'éclate trop à chaque fois que je l'entend.

dimanche 24 juin 2007

L'AUTRE CANAL




Européen et régionaliste convaincu, j'aime à évoquer toutes les initiatives culturelles régionales ayant pour vocation la promotion de l'art. Régional ne signifiant pas ici folklore ou tradition puisque l'esprit ne connaît, ou ne devrait pas connaître ni espace ni temps et encore moins de frontières. Toute culture ayant pour but de véhiculer image, son, sensation et réflection. À plus forte raison mon soutien est acquis quand un projet se propose comme objectif de rendre accessible la culture à tous les publics et en même temps, permettre à des artistes, confirmés ou non, d'exprimer leur art sans préjugé de la valeur intrinsèque de celui-ci et moins encore de sa valeur commerciale. Seul le spectateur devra savoir et décider si ce qu'il voit ou entend lui convient ou non.
Trop peu nombreuses sont les structures qui permettent cette ouverture et ce lien entre artiste et public et plus rare encore celles où État, Régions et Communes s'impliquent.
Ce sont pourtant ces conditions que l'on a eut la bonne idée de regrouper à NANCY en créant "L'AUTRE CANAL" un établissement public de coopération.
Les auteurs de ce projet se sont fixés comme orientations générales:
- Encourager l'envie de découvertes d'un public large;
- Favoriser la mise en relation de la population et des artistes;
- Présenter des artistes en développement de carrière ou confirmés;
- Mener des actions de diffusion et d'accompagnement de projets artistiques;
- Mettre à disposition des moyens, des outils et l'espace;
- Rendre accessible l'ensemble du processus de création dans un même espace.



"L'autre Canal veut permettre aux créations contemporaines, qui sont porteuse d'enjeux importants et diversifiés, de trouver un cadre d'expression et d'expérimentation. Les projets sont basés sur la participation et l'implication du plus grand nombre ainsi que le partenariat avec d'autres lieux et démarches artistiques. Le projet de l'Autre Canal, prend en compte les enjeux territoriaux et culturels à la fois de l'agglomération Nancéienne et de la région lorraine. Il contribue à placer la lorraine comme territoire incontournable du secteur des musiques actuelles."
A titre d'exemple, "l'autre Canal" propose à la location (aux amateurs comme aux confirmés) de vrais studios de répétitions et d'enregistrements tout équipés, à l'heure (8€/h), à la journée (20€ les 5 heures) ou sur projet de plusieurs jours. Pour le studio d'enregistrement il faudra débourser 20€ de l'heure.



Physiquement, le bâtiment est un espace culturel "multi-espaces" composé d'une rue, de deux salles de concert de taille différente (300 et 1000 places), d'un espace bar et un espace multimédia accessibles librement même les soirs de concerts. (sauf si le public est attendu en trop grand nombre)
On y pratique une politique de libre circulation entre salle, bar et multimédia, il est donc possible de quitter la salle de concert, aller boire un verre au bar ou fumer une cigarette (dehors) et ensuite retourner en salle.







L'orientation musicale de "L'AUTRE CANAL" est plus volontiers tournée vers les musiques et les créations actuelles.

Un axe artistique éclectique et novateur
"Les Musiques Actuelles sont porteuses d’enjeux artistiques importants et diversifiés. Elles sont un laboratoire idéal et avant-gardiste des mutations culturelles. Depuis des années, les musiques du « mix » (rap et musiques électroniques notamment) se fondent dans tout un mouvement bouillonnant mélangeant le spectacle à la performance, le festif à l’expérimentation. Ces musiques contribuent à tirer dans leur sillage la création vidéo, la danse et les spectacles multimédia pour les porter à la connaissance d’un large public.Tant en terme d’espaces que de temporalités, ces nouvelles pratiques ouvrent des brèches, procurent d’autres sensations, permettent d’aller à la rencontre de l’image, du mouvement et de l’expérimentation.Fort de ce constat, le projet de L’Autre Canal s’articule autour des Musiques Actuelles et des formes artistiques associant Musiques Actuelles et Arts Numériques.Ce choix permet à L’Autre Canal d’être en phase avec les pratiques artistiques actuelles et à venir, tout en se positionnant sur un créneau encore peu développé en France.La programmation proposée par L’Autre Canal est éclectique et propose un panel le plus large possible des propositions artistiques Musiques Actuelles. Du fait des caractéristiques techniques liées aux musiques amplifiées et au peu de lieux aptes à les accueillir, les musiques rock, rap et électroniques sont particulièrement concernées, tout comme les approches artistiques associant son et image."

L'AUTRE CANAL se positionne comme lieu d'information, de transmission d'échange sur les musiques actuelles et les cultures associées. Le centre de documentation espace multimédia est le pôle centrale de ce dispositif à destination du grand public et des artistes. Information sur le spectacle vivant et les musiques actuelles. Rencontres et débats ouverts au grand public. Ateliers et formations multimédias grand public. Formations professionnelles en collaboration avec "musique et danse lorraine". Master classes de "V-jing, D-jing, M.A.O. (Musique Assistée par Ordinateur). Actions de sensibilisation aux musiques actuelles en milieu scolaire. Distribution des productions de la région lorraine via le circuit CILODI.

Autre initiative à saluer, "la prévention des risques auditifs"; Problème rarement pris en compte, alors qu'il y va de la qualité d'assimilation de la musique dans le temps. N'oublions pas non plus que ce risque est vrai pour les artistes comme pour les auditeurs.






Je pense ultérieurement compléter cet article avec plus de détails et de photos. En attendant, je remercie ceux qui ont rendus possible cet article en permettant la visite de ce lieu vraiment magique et prometteur qui a ouvert ses portes le 16 Mars 2007. Je les encourage et les soutien dans leur démarche.
Je fini mon article par ce qui me parait être une très bonne représentation de la musique actuelle. Plurielle et sans frontière.

(Sources: moi et "l'autre canal")

mardi 12 juin 2007

LES HOCHETS

A l'heure où j'écris ce post, je devrais être devant ma télé et impatient attendre les résultats électoraux. Attendre quoi ? ce qu'on sais déjà !
Ce début d'année aura été marqué par la politique. Même les discutions avec les amis et les collègues de formation se sont souvent enflammées.
Dernière discutions en date, la semaine passée un gars me demande si je ne trouvais pas choquant, moi qui pratique le culte de la mémoire des résistants, que l'on ait enterré PAPON avec sa légion d'honneur ? Je lui répond que j'en avais fichtrement rien à foutre, qu'on pouvait bien l'enterrer avec un bâton de maréchal dans le cul que ça ne me ferais pas plus d'effet. Et le gars tout "choking".
Bah oui quoi, ce qui est choquant ce serait plutôt le fait qu'on ait pu la lui donner de sont vivant.
- chevalier de la légion d'honneur en 1948;
- officier de la légion d'honneur en 1956;
- et pour finir croix de commandeur de la légion d'honneur.
En même temps, c'est fou ce que les gens peuvent courir après les distinctions. Napoléon, qui l'a créé en 1802, cette légion d'honneur, disait: " C'est avec des hochets l'on mène les hommes"
Ils sont combien à la porter alors que rien ne le justifie vraiment dans les actes de leur vie. Les personnes méritantes en général font parti de l'armée du silence et ne portent ni ne reçoivent de décoration. Aujourd'hui on porte le hochet pour se la péter en société et si demain UBU devenait roi et proclamait que désormais le ruban rouge sera remplacé par un bâton de maréchal dans le cul, je vous parie que l'on verra des types se balader fièrement avec leur bâton bien planté et dans la rue les gens diront "Oh c'est bien".
De quoi... Ah bon...UBU EST roi!!!AH!!!
Mais bon, moi je suis partisan de la libre expression artistique. Je pense qu'en art il ne peut y avoir ni interdit ni limite et encore moins de censure. Le citoyen est capable de savoir ce qu'il veut voir ou entendre.
Quel est le point commun entre l'art et un bâton de maréchal dans le cul ?
Attendez d'en voir dans les rues et on en reparlera.


Passons aux choses un peu plus sérieuses, j'ai vu quelques bon film cette semaine:
- Coeurs perdus
- Dialogue avec mon jardinier
- Hannah et ses soeurs
COEURS PERDUS
Film que j'ai trouvé être un bon polar à l'américaine avec ses défauts, ses qualités et des acteurs très pro donc très convainquant d'autant plus que le cinéaste s'est inspiré de l'histoire de son grand père. Un polar donc dans le standard Américain avec bien sûr un inspecteur solitaire et un peu rentre dedans, faisant équipe avec le même collègue depuis toujours et entouré de p'ti cons qui n'arrêtent pas de l'embêter, les méchants.(je schématise là)
Hannah et ses soeurs
Cherchez pas, c'est pas nouveau, ça vient pas de sortir mais c'est toujours un bonheur de revoir un bon WOODY ALLEN et l'avantage du cinéma d'auteur où je vais voir mes films, outre le prix, c'est:
- tous les films sont en V.O.
- il passe beaucoup de rediffusions.
et oh étonnement, les rediffusions font plus d'entrées que par exemple, "Une vielle maîtresse" (facile me direz vous)
DIALOGUE AVEC MON JARDINIER
Rires et émotions voilà le résumé d'un film que j'ai adoré d'autant plus que je me reconnaissais assez dans le personnage du jardinier. Sauf que moi bien sûr je ne vais pas à Nice tous les ans ni avec les pompiers.


Les mois prochains ce seront un peu moins ciné, la formation va m'occuper à plein temps mais j'espère quand même trouver moyen de voir:
- BOXES de et avec Jane Birkin;
- FRAGILE(S) avec à nouveau Jean Pierre Darroussin;
- PERSEPOLIS un dessin animé qui retrace l'histoire de la révolution Iranienne.


Pour finir une "HONTE A MOI":
En effet dernièrement en parlant du film "IRINA PALM" je disais avoir déjà apprécie la prestation de Marianne Fairfull dans le film "DOLORES CLAIBORNE" en fait c'était pas du tout elle (je m'en suis rendu compte en rangeant mes DVD ce Weck-end) mais de Katy Bates. J'suis NUL.

P.S.
Pour des raisons techniques je n'ai pu poster cet article Dimanche soir comme je le fait généralement, donc je n'en ai pas fait de correction. Merci d'être indulgent pour l'énormité des fautes qu'il peut contenir.

dimanche 3 juin 2007

DE BOIS



Matoo c'est le NARVAL, moi c'est avec les arbres que j'entretiens un amour platonique. C'est là une fidélité facile, vue que l'arbre de par son état de végétal enraciné ne vous quitte que pour mourir. Et même là, son bois mort me réchauffe encore les jours d'hivers; réduit en cendre il retourne en terre et fertilise ainsi le jardin.
Bien sûr il y a arbre et arbre. Arbre des villes et arbre des champs. Le premier se retrouve souvent les pieds les racines serrées dans le bitume avec juste un peu de place pour laisser jaillir le tronc. Sa couronne n'est guère plus enviable; régulièrement elle subit des coupes franches et l'on peut voir parfois, dans les villes, des espèces de formes levant leurs moignons nus vers le ciel comme pour demander aux déités au nom de quel repentir il leurs fallait subir ce châtiment toujours répété.


Les relations que j'entretiens avec mes arbres sont comme ceux qu'on a avec sa mère nourricière. Mon noyer par exemple,(photo ci dessus) il était déjà là quand je n'étais encore qu'une supposition et probablement qu'il y sera encore lorsque je ne serai plus qu'un souvenir sur une photo jaunie ou, avec l'évolution technologique, une mémoire dans la mémoire d'un PC jusqu'à ce que quelqu'un décide de me formater; Ses noix vertes cueillies à la St Jean, macérées dans le schnabo avec sucre et quelques ingrédients (que je tient secret) produisent une liqueur délicieuse et bénéfique contre les maux d'estomac. En automne les noix séchées puis pressées me fournissent mon huile. Il en va de même pour mes pommiers et tous les arbres de mon verger. Au delà de l'aspect nourricier, ces arbres sont aussi le lien entre les générations. Je récolte les fruits des arbres qu'a planté mon oncle et moi même je plante des arbres dont je sais que je ne mangerai probablement plus les fruits. D'autres mordront la pomme pendant que moi je mordrai les racines.
Mais d'ici là !!! car je compte bien devenir un vieux con qui crèvera les ballons des sales mômes et qui, dans les files d'attentes dépassera tout le monde pour passer devant et faire c....r la caissière. Et on sera OBLIGÉ de me respecter et que je les y prennent à vouloir me planquer ma gnôle AH les gredins.

Pour en revenir à la ville, celle où je passe mes journées, j'y ai cette semaine tenu mon objectif ciné avec:
- UNE VIELLE MÎTRAISSE
- TEHILIM
- STILL LIFE
Que dire quand finalement on a vu trois films très moyens ??? y plus qu'à prendre le moins pire. Des trois c'est finalement encore STILL LIFE que j'ai le moins mal aimé avec quelques dialogues pas trop mal pensés et deux trois détails qui font qu'on se rappel du film comme ce groupe de rock déjanté (déjanté avec les réserves du parti bien sûr) le tout servant d'accompagnement à l'histoire de deux personnages, d'un fleuve, de trois gorges et d'un barrage.
Vivement la sortie prochaine de "FRAGILE(S)" et "DIALOGUE AVEC MON JARDINIER" avec Jean Pierre Darroussin qui est un acteur que j'affectionne particulièrement. "BOXES" (in inglich) de, et avec Jane Birkin pourrait être pas mal non plus.

PS
'<'s'>'le mot '<'/s'>' pour barrer le mot
'<'HR'>' pour tracer une ligne horizontale (pas besoin ici de balise de fermeture)
PSbis
la balise "blinck" expliquée dans le post précédent, est particulière; elle n'est pas visible avec tous les navigateurs. Je crois même qu'elle ne l'est qu'avec le navigateur d'AOL.




dimanche 27 mai 2007

ÉCLATS DE VERRE

Fini les ponts du mois de Mai, retour au sérieux des études avec des semaines hyper chargées jusqu'à fin Juillet. franchement des Week-end de deux jours ça fait court; à peine le temps de faire ma lessive et m'occuper un peu de ma maison que déjà il faut préparer ses affaires pour le lundi . Oui je sais, travailler plus.......
Malgré le peu de temps dont je dispose en semaine et la fatigue qui le soir me pousserais plutôt à l'oisiveté, je me suis forcé ses dernières semaines à sortir le soir et traîner mon ku jusqu'au ciné.
Et de fait, j'ai réussi cet exploit trois fois cette semaine. J'ai ainsi pu voir:
- MARDI : IRINA PALM
- MERCREDI: LES CHANSONS D'AMOUR
- JEUDI : APRÈS LUI
Les deux premiers m'ont ravis, particulièrement "IRINA PALM" avec l'étonnante Marianne Faithfull dont j'avais déjà apprécié la prestation dans "DOLORES CLAIBORNE".
LES CHANSONS D'AMOUR, confirme l'excellent partenariat entre Louis Garrel et Christophe Honoré. D'ailleurs on trouve dans ce film des points communs avec "DANS PARIS" comme par exemple PARIS justement, et les effets vestimentaires de Louis Garrel. Le mérite de Christophe Honoré est d'autant plus grand qu'une comédie musicale au cinéma, c'est toujours un peu casse-gueule. Mais ici la musique est très bonne et la poésie des textes carrément sublime.
APRÉS LUI ... bon.....bof, voilà quoi. Je pense que Catherine Deneuve, Guy Marchand et les acteurs en général ont donnés ce qu'ils pouvaient mais l'histoire en soit ne m'a pas accrochée; limite même gavée.
Tous ces films et bien d'autres encore, sont largement et bien mieux détaillés et commentés sur le blog ciné d'Antoine
Pour la semaine qui vient je vais essayer d'aller voir :
- STILL LIVE
- UNE VIELLE MAÎTRESSE
- TEHILIM
Je suis heureux de pouvoir, avec blogspot mettre en pratique quelques éléments de ma formation en informatique. Pourtant je suis d'une nullité en informatique comme c'est même pas permis. Pensez bien un type comme moi qui refuse de se servir d'une cafetière électrique programmable!!! Parfois je suis un José Bové puissance 10. Mais je conviens parfaitement par contre de l'utilité d'internet et donc de l'ordinateur.
Parmi les éléments que j'ai retenu de ma formation et mis en pratique, il y a ce que l'on appelle code ou balise HTML. En fait on les utilise déjà en bloguant sans s'en rendre compte, notamment en mettant en gras ou en italique les caractères ou en créant un lien hypertexte. C'est le logiciel du blog qui écrit automatiquement le code HTML. Mais on peut sur blogspot accéder à la page "modifier le code HTML" et écrire ou modifier le code. Par exemple:
"<"strong">"le mot"<"/strong">"; les balises mettent "le mot" en gras.
"<"em">"le mot"<"/em">" met "le mot" en italique
et"<"blink">" le mot"<"/blink">" fait clignoter "le mot"
Pour que mes exemples apparaissent, j'ai du mettre les <> entre " " sinon vous ne pourriez pas les voir apparaitre dans le post. Lors de l'écriture des balises il ne faut pas mettre les " ".
Il existe plusieurs sites internets sur les codes HTML cepandant, il vaut mieux consulter l'aide de blogspot pour trouver les code adaptés à son logiciel. Il peut y avoir quelques nuances.
Aide ->utilisation avancé->cliquez sur modèle classique et vous avez l'orientation vers les informations HTML.
Je sais, les férus d'informatique se moqueront de ma minablitude mais je m'en moque.
Voilà pour aujourd'hui. je me rend compte finalement que quand on manque, comme moi en ce moment, d'inspiration pour écrire, ben... avec un peu de volonté on finit quand même par créer un article. Bon..;on fait ce qu'on peut, on n'est pas non plus des littéraires ! Encore que certains blogueurs , franchement, j'aimerai avoir rien qu'une infime partie de leurs talents.
Pour finir je vous colle une version, interprété par Janis Joplin de SUMMERTIME , mondialement connue et chanté par les plus grands personnages de la chanson comme Ella Fitzgerald ou Nina Simone .


samedi 19 mai 2007

DANGER CADEAUX


Qui n'a pas chez lui un ou même plusieurs objets, insolites, bizarre, laid, kitsch et surtout inutile, résultat d'un cadeau imposé à l'occasion d'un anniversaire, d'un noël ou d'un évènement quelconque ?

Moi qui ai une tendance à soutenir les artistes locaux en tout genre, je suis régulièrement soumis au supplice du cadeau. Et ça peut aller très loin dans le délire. J'ai un jour évité de justesse un cendrier géant en béton armé qui devait stigmatiser la relation entre vendeurs d'armes et de nicotine. Le problème c'est que se sont des cadeaux et que l'on ne veut pas offenser l'ami(e) qui vous les offre. On accepte donc le présent tout en réfléchissant à l'endroit où l'on pourrait bien entreposer la chose. C'est là qu'arrive la phase deux du problème cadeau, parce que l'ami(e), et plus sûrement encore si c'est un parent, attend de vous que vous mettiez un point d'honneur à placer l'objet bien en évidence si c'est décoratif, voir même pire, à ce que vous vous en serviez si c'est un objet utilitaire.
L'ami Marc, par exemple, céramiste de son deuxième état, me gratifie régulièrement de choppes à bière, de cruches et autres récipients dont, bien sûr, l'utilité lui parait évidente et qu'importe si les dites choppes à bière ne sont pas étanche; c'est-un-ca-deau. D'ailleurs avec lui j'ai même pas à me poser la question du "où vais je les mettre ?" Il me les ramène et les met lui même en place. C'est vous dire qu'il me connaît. Mais je l'adore mon Marc d'autant plus qu'il a vraiment du talent et nous fait régulièrement des pièces formidable. (lesquelles pièces il garde d'ailleurs. Pas folle la guêpe) Néanmoins je suis obligé parfois de laisser tomber malencontreusement l'une ou l'autre des choppes devenue trop ilavable.
Dans la série il y a aussi des tableaux, des sculptures, des liqueurs et des confitures artisanales au goût douteux, des livres et ....Aï-aï-aï des objets ménagers soit disant utiles voir même indispensables. Et dans cette catégorie il y à eut un jour une cafetière électrique programmable généreusement offerte par "belle maman". La mère donc de l'ami avec qui j'ai partagé un temps ma vie. ( L'ami est parti et n'a même pas emmené la cafetière ) Belle maman, donc, qui quoi que devant se contenter d'un R.M.I. tenait à nous faire un cadeau. Nous avions beau insister pour qu'elle y renonce, rien n'y a fait. Le cadeau en question fut la fameuse cafetière avec obligation, bien sûr de s'en servir. Moi qui ne jure que par ma vielle cafetière à la méthode grand-mère, OBLIGÉ d'utiliser un truc de M....e acheté au ALDI dont la programmation aléatoire avait une précision de + ou - un quart d'heure, un orifice de remplissage on aurait dit qu'il ont fait exprès pour qu'on en mette plein à coté et j'en passe. Là aussi il m'a fallu un jour malencontreusement cogner le cruchon qui était (heureusement) en verre.
Déééésolé belle maman.
Vous vous demandez sûrement ce que je fais de tous ces objets ? Ben comme tout le monde je les refourgue à d'autres.
En fait cet article je l'ai écrit, c'était juste parce que je m'interrogeai sur ce que Bernard Kouchner va faire lui, du cadeau que lui a refourgué Sarko ?
En même temps (puisque blogspot le permet) je commence ma série "toute la musique que j'aime". Aujourd'hui NINA HAGEN qu'on ne présente plus. Artiste excentrique à souhait, issue de l'ex R.D.A. dont elle fut expulsé par le régime communiste de l'époque. Chez eux ce n'était pas "La R.D.A. on l'aime ou on la quitte", c'était plutôt "tu te tais ou on te la fait quitter"(peut-être bientôt aussi chez nous).
Je ne suis pas absolument accroc de tout ce que fait ou a fait NINA, mais elle est néanmoins une grande artiste aux talents multiples qui aura marquée sa génération et donc moi.
Certains textes de ses chansons sont d'une crudité brut, d'autres par contre sont pure poésie. Du très grand ART. (je sais je radote)






samedi 12 mai 2007

MA NOUVELLE MAISON


Me voilà dans ma nouvelle maison. Comme l'autre, elle est ouverte à tous mes amis, à table il y a toujours de la place,le pain je le fait moi même et j'espère que nous y passerons d'agréables moments.
Je quitte skyblog où décidément je n'arrive pas à trouver ma place. Un peu marre des commentaires genre: "laisse moi des coms sur mon blog et je t'en laisserai aussi" ou "vote pour mon blog". Trop nase.
J'espérai, naïvement je l'avoue, éveiller des sens artistiques parmi le jeune public de skyblogueurs. Ceci dit, tous ne sont pas nul; et je resterai fidèle aux quelques (rare) que j'apprécie.
S'ajoute à ça des possibilités de mise en forme plus étendus sur blogspot et surtout, oh bonheur, un vérificateur d'orthographe. Magique pour moi. Le Français est une langue que j'adore mais mes racines germanique me la rende énigmatique et je me débat dans des vagues mystérieuses d'une grammaire et d'une orthographe criblées de choses étranges que l'on appelle "des règles". Pourquoi ne peut on écrire " fotografie" ou "téléfone"? et pourquoi les féminin en "" ne prennent pas de "e" à la fin, sauf bien sûr les fameuses exceptions ? Je me demande comment les instituteurs font pour faire entrer tout ça dans les têtes des enfants.
Changer de maison, c'est aussi changer de voisins. Avec un niveau intellectuel globalement supérieur à ce que j'ai pu rencontrer sur skyblog, (en même temps je n'ai pas encore fait le tours de blogspot) je vais devoir faire des efforts afin de ne pas faire tâche à coté des ANTOINE ou des ANAEL et autres . C'est là pour moi un excellent challenge, et je vous demanderai, chers amis lecteurs potentiels, d'être indulgent face à mon ignorance et mes maladresses de blogueur débutant.
Voilà, je vais, pour ce premier post, me limiter à ces quelques descriptions de surface en complétant avec une série de photos de mon cadre de vie. Si vous êtes presser d'en savoir plus, vous pouvez toujours vous rabattre sur mon ancien blog.


MOI POUR COMMENCER

MOI POUR CONTINUER

ET LA SMALA