dimanche 20 janvier 2008

Je n'irai même pas cracher sur vos tombes

C'était pas tout de se rafraîchir les neurones dans une formation 11 mois durant, encore fallait-il ensuite se remettre à la quête d'un job.
Visiblement, l'offre sur le marché de l'emploi est plus importante qu'il y a un an quand je m'échinai à trouver un travail. La quantité y est mais franchement la qualité, c'est à pleurer.
Parmi les propositions qui m'ont été faites j'ai même retrouvé des entreprises où j'avais postulé avant de me résoudre à un retour sur les bancs de l'école. Pour l'une d'elle j'ai fais l'effort de rejouer le jeu de l'entretien d'embauche.
D'entrée, je constate que la RH n'est plus celle que j'avais rencontrée la dernière fois. Je m'en étonne un peu mais bon ! Donc re-test psycho, re-entretien et re-OK pour la première étape. Suite à mes bons résultats j'ose quand même la question de savoir comment il se faisait que 12 mois après le poste ne soit toujours pas pourvu ? Elle m'explique que:
- "vous savez il y a eu pas mal de mouvement dans l'entreprise ces derniers temps".
Bon OK.
- "Et donc le prochain entretient se sera avec Mr XXX ?"
- "Non, lui aussi a quitter notre équipe"
- "Ah !!!!!!" "Bon ben moi, je préfère vous quitter tout de suite alors."
J'ai pas même demandé si toutes ces personnes étaient parties de leur propre initiative ou si on les avait simplement remerciés.
- ( en passant je précise que j'ai déjà un emploi(en intérimaire évidemment) mais que ça ne m'empêche pas de chercher mieux bien sûr.)
Parmi les offres il y a de tout et souvent de l'ignoble. Et dans cette catégorie j'ai eu ça par exemple:
- Maîtrise des automates Siemens S5/S7 exigé
- Expérience 5 ans minimum exigé
- Expérience en management exigé
- BTS maintenance exigé
Et tout ça pour 8,44€ de l'heure.
Quand j'ai balancé au type que sa proposition était proprement indécente, un pur produit du foutage de gueule, je vous jure, j'ai vu ses yeux sortir de leurs orbites et sa mâchoire inférieure se décrocher. Il est resté là semblant être stupéfait que l'on puisse refuser son offre insolente. Je me suis levé et suis parti sans lui laisser une politesse. Arrivé prés de la porte, LA phrase fatale est tombée:
- " MAIS VOUS VOULEZ TRAVAILLER OU QUOI ? " Je ne me suis pas donné la peine de lui répondre.
Ce qui est fou, c'est que l'on consent à des renoncements, à des contraintes pendant 11 mois pour se former, ce sont ensuite les entreprises qui bénéficient de nos acquis sans avoir eu à débourser le moindre centimes et la plupart des patrons n'éprouvent ensuite même pas le besoin de rémunérer à sa juste valeur le savoir faire.
Alors bien sûr le grand SARK peut toujours rétorquer qu'un grand nombre d'offre d'emplois restent sans trouver preneurs !!!! Il serait bon de faire un nettoyage déontologique dans le patronat. Pourquoi pas au KARCHER tient.
De plus j'aimerai, maintenant que les deux journalistes d'ARTE sont libres, rappeler ces paroles du grand SARK:
- " Sous prétexte qu'on soit journaliste on a pas le droit de faire n'importe quoi et enfreindre les lois". En bref un journaliste ça doit être à la des bottes lécher les bottes des dirigeants . On voit bien l'opinion qu'a Mr Sarkozy de la liberté de la presse. Que se serait la bande à Sarko qui a dénoncé les journalistes aux autorités Nigériennes que ça ne m'étonnerai même pas.
En tout cas à tous ces cons je leurs dédicace ceci:



Oomph Feat Nina Hagen - Fieber
envoyé par popefucker

dimanche 6 janvier 2008

NOIR C'EST BLANC

Au noir de la nuit succède le jour et ses couleurs, sa lumière. Et si certains de mes articles peuvent contenir du noir ce n'est pas que je sois glauque ou dépité, c'est simplement que le quotidien est divers. Sans le noir il n'y aurait pas de blanc ou du moins ne le verrait on pas. Ombre et lumière, jour et nuit, vie et mort. Ou plutôt non; mort et vie car demain le jour se lève toujours.
Les histoires sont des emportent rêves, des tirent larmes et des extracteurs d'émotions. Alors, laissez moi vous compter celle-ci.

Dans le petit village qu'habite mon père, plus précisément dans la maison en face de la sienne, vie; mais il me faut maintenant dire vivait, un couple que je connaissais depuis que je me souvienne. Normal, puisqu'ils ont toujours vécu là.
Je les voyais régulièrement à l'occasion d'une visite chez mon paternel,avec qui ils avaient l'âge en commun. C'est à dire les 80 touchants.
Chaque fois je restais scotché de les voir s'enlacer, s'embrasser, partager cette complicité d'un jeune couple que le temps n'aurait pas érodé, mais plutôt confirmé dans les liens qui leurs ont permis de traverser les galères d'une vie à la dure.
Jamais l'un n'allait sans l'autre. Jamais un fardeau n'était la charge d'un seul. Mêmes peines, mêmes joies, même vie. À les voir, je gardais la certitude que le bonheur est possible. Ils étaient tous deux le quotidien d'une existence qui se repose après s'être donné. Une enfance de la guerre et la suite n'était pas plus réjouissante. Dans mon village l'eau courante n'est venue qu'en 1960 année de ma naissance pars ailleurs, et la terre use les hommes plus sûrement que le temps. Mais voilà, ils avaient surmontés les difficultés et se réchauffaient maintenant à la douceur de leur automne.
Puis un jour, la maladie. Elle a le foie qui défaille. Hospitalisation, transplantation et opérations se succèdent. Lui, des mois durant, malgré l'âge, la faiblesse de ses jambes, entreprend jour après jour les 100km allé 100km retour pour être au près d'elle. Je le voyais y perdre ses forces. Mais sa souffrance à lui était ce fardeau dont il ne pouvait cette fois porter sa pars.
Une longue lutte, mais ce corps qui finalement n'en peut plus, s'éteint. Elle est partie le 25 novembre 2006.
Pour lui, se fut un soulagement car seul la mort pouvait encore le délivrer de la souffrance de sa femme.
Et se fut l'automne puis l'hiver. Dans une maison vide, sans elle. Le printemps et l'été passa et revint l'automne. Je voyais bien sur son visage la résignation semblant dire à la vie " vas y fait de moi ce que tu voudra " Son cœur avait faibli de l'épreuve, il le savait mais laissait faire, quelle importance ? Et le 24 novembre 2007 il s'en est allé lui aussi. Pouvait il en être autrement ?

Non, ce n'est pas une tragédie, c'est un compte merveilleux mais qui laisse comme un vide dans ma vie.
Nous avons tous dans notre existence des repères; un arbre, une plaque de rue, un monument ou que sais je encore et ce couple était pour moi un de ces repères qui me situait me replaçait quand je m'interrogeais et j'avais longtemps l'impression que jamais cela ne changerait.
Je retourne bien sûr régulièrement voir ma famille en passant devant leur maison vide.
Je dis ma famille, puisque mon père partage sa grande maison avec ma nièce qui elle même est l'heureuse maman de trois bambins. C'est bien sûr à chaque fois une explosion de fête avec trois sauvageons qui me sautent au cou. Ils entrent dans un monde que d'autres quittent et je deviens à leurs petits yeux l'arbre, la plaque de rue leur repère. Que du bonheur.
Avec mon esprit rebelle, ma vie peu orthodoxe je me demande parfois si c'est un bon choix ?
Mais oui, mais oui!!!!!!!

mardi 1 janvier 2008

LE RETOUR

Retour après une longue période de mutisme pour des raisons que je vous compterai un autre jour...ou peut-être pas d'ailleurs, je n'ai nul envie de soliloquer sur les âneries de nos concitoyens politiciens.
Pour ce premier POST de l'an nouveau, simplement ce clip que je trouve excellent et bien plus expressif que le plus long des article.