mercredi 31 décembre 2008

L'AN NEUF



Si par le plus pur des hasards notre président avait l'intention de changer de gouvernement pour 2009, je peux lui proposer une équipe de choc.



Les Marx Brothers (La soupe au canard 1933)

samedi 20 décembre 2008

LA MISÈRE OU LA MORT




Ou les deux d'ailleurs puisque c'est ce que nous avons obtenu.
3 jours et 3 nuits de résistance pour au final une prime de 1000 € par personnes. À ce niveau là ce n'est même plus de la charité mais une insulte. D'autant plus que les pertes de salaire, conséquence du chômage partiel, sont supérieur à l'aumône.




Mais voilà, que valent les revendications d'une vingtaine d'employés face à une direction qui se paye le luxe d'avocats en Mercedes 4 X 4 ?
Peu de chose et donc FASA-AG (un des étages du montage financier auquel appartient FASA-OM) peu en toute quiétude dépecer l'unité de Bitche.
Eh oui Légal ne signifie pas Moral. Sans être forcement antinomique, on peu aujourd'hui être un salop en toute légalité. Dés lors faut-il s'étonner de la radicalisation de certains mouvements ?





lundi 15 décembre 2008

LA CRISE



Profiter des promotions de fin d’années, quoi de plus naturel pour le consommateur soucieux de la moindre économie.
Surtout en ces temps de crise profonde qui oblige à repenser les dépenses du quotidien et les investissements futures.
Pour ne renoncer à rien, d’astucieux chefs d’entreprises ont remis au goût du jour une forme de tourisme certes déjà pratiqué, mais maintenant devenue désinvolte, et qui consiste à faire voyager les machines et moyens de productions des entreprises.
C’est ainsi que FASA-OM voit son parc de machines déboulonné, chargé puis partir pour un voyage en un pays où la main d’œuvre est plus conciliante et son coût moins onéreux. Un allé sans retour s’entend bien sûr.
Il y fallait pour ce faire, ne pas frustrer les employés qui eux ne pourront pas se payer de telles vacances. Alors soit, le départ se fera en catimini pendant que, chez eux, tranquillement, chacun prépare les proches fêtes de Noël.
Les velléités et incompréhensions des salariés si peu enclin aux nécessités de l’économie moderne, sont frustrantes. Qui oserait douter que seul la sauvegarde de l’entreprise motive les agissements de la direction ?
Sommes nous donc naïf ou dupe ?
Ou est-ce le patronat qui est suffisamment naïf pour croire que nous sommes dupe ?

vendredi 15 février 2008

QUAND LA BÉTISE HUMAINE DÉPASSE LA SAGESSE D'UN FOU

Impossible de me taire après l'annonce faite, cette semaine, par le président de la république.
Cet homme, nain de corps et d'esprit, veut imposer la charge de la mémoire à des élèves de C.M.
La mémoire ne peut être obligée car c'est un fardeau trop lourd à porter pour des enfants de cet âge qui avant tout cherchent et ont besoin de l'insouciance d'une jeunesse. Insouciance dont justement ont déjà été privés ceux-la même dont Mr Sarkozy fait les otages de sa lubie.
C'est la charge de la seule société mais de toute la société de ne pas sombrer dans l'amnésie collective. La mémoire est le ciment avec lequel l'avenir des civilisations se construit. Il ne peut être question d'en disloquer une partie au profit d'une autre et moins encore de vouloir s'en décharger sur les générations en devenir et se satisfaire de cette suffisance de s'être tout simplement débarrassé du devoir de mémoire.
Le devoir de mémoire n'est pas une dictature monstrueuse qui veut imposer cette tâche à d'autres tout en s'exonérant soit même. L'effet au final serait l'inverse de celui que l'on recherche.
Quand leur instant sera venu, et si nous, générations antérieures, avons sus éveiller en eux le sens, le goût de la justice et de la vérité, alors leurs esprits seront ouverts à l'acceptation de l'histoire. Librement ensuite, ils entretiendront le souvenir juste par amour de l'humanité et par soucie de préserver la terre d'un retour du fascisme. De toute forme de fascisme.
En bref, même s'il est bien sûr important de raconter et d'expliquer l'histoire et les exactions nazies au plus jeunes, ce n'est pas le travail d'un enfant que d'entretenir la mémoire. C'est le nôtre. Mais la seule chose que Mr Sarkozy entretient, c'est la luxure du paraître quitte à dévaliser le sens de la morale que pourtant il veut faire enseigner en primaire en même temps que le culte de l'hymne nationale.
C'est scandaleusement nationaliste et dangereusement une introduction vers le fascisme.

jeudi 7 février 2008

AMERIKA

Et surtout ne pensez pas vous être débarrassé de moi aussi facilement. Je suis du genre collant qui s'accroche (je sais "collant" et "qui s'accroche" ça veut dire la même chose) Donc y a pas de raison, je remet ça.
Aujourd'hui je vous propose la traduction d'une chanson, de Rammstein toujours, dont les paroles s'accordent bien avec la réalité du monde selon W BUCH. Une dénonciation de l'hégémonie des Etats Unies.





AMERIKA


We’re all living in Amerika
Amerika ist wunderbar
We’re all living in Amerika
Amerika, Amerika.

Quant il y bal je veux être celui qui conduit __________ Wenn getanzt wird will ich führen
Même si vous valsez seuls. _____________________ Auch wenn ihr euch alleine dreht
Laissez vous donc un peu contrôler _______________ Lasst euch ein wenig kontrollieren
Je vais vous montrer la bonne façon de faire _________ Ich zeige euch wie's richtig geht
Nous formons une ronde d’amour ________________ Wir bilden einen lieben Reigen
La liberté joue sur tous les violons ________________ Die Freiheit spielt auf allen Geigen
La musique arrive de la maison blanche ____________ Musik kommt aus dem Weissen Haus
Et Mickey Mouse est aux portes de Paris. ___________Und vor Paris steht Micky Mause

We’re all living in Amerika
Amerika ist wunderbar
We’re all living in Amerika
Amerika, Amerika.

Je connais des pas très utiles____________________Ich kenne Schritte die sehr nützen
Et je vais vous préserver des faux pas. ____________Und werde euch vor Fehltritt schützen
Et celui qui après ça ne veut pas danser,____________Und wehr nicht tanzen will am Schluss
Ne sait pas encore qu’il doit danser. _______________Weiss noch nicht dass er tanzen muss
Nous formons une ronde d’amour_________________Wir bielden einen lieben Reigen
Je vais vous montrer la direction _________________Ich werde euch die Richtung zeigen
Saint Nicolas maintenant sera en Afrique____________Nach Afrika kommt Santa Claus
Et Mickey Mouse est aux portes de Paris.___________Und vor Paris steht Mikey Mouse

We’re all living in Amerika
Amerika ist wunderbar
We’re all living in Amerika
Amerika, Amerika.

We’re all living Amerika
Coca cola, Wonderbra
We’re all living in Amerika
Amerika, Amerika

This is not a love song
This is not a love song
I don’t sing my mother tongue
No, this is not a love song.


Vous avez noté que je n'ai pas traduit le refrain écrit dans un Anglais approximatif que je pense tout le monde comprendra.
Pour finir en voilà la musique et le clip qui va avec. Moi J'ADOOOOOOOORE.


mercredi 6 février 2008

LA POÉSIE CAMARADE

Oui ben tient, fout rien pendant des semaines, et vlati pas qu'il vient nous faire chier avec d'la poésie!
C'est vrai.............Mais j'm'enfout.............C'est MON blog et je fait ce que je veux na.


Donc voilà je ne pouvais m'empêcher de vous poster deux versions différente d'un même poème, certes en allemand, mais que j'adore. Et je ne suis pas le seul puisque les deux interprètes dont je vous parle ne sont autre que RAMMSTEIN pour le premier........................


Le deuxième ou plutôt LA deuxième n'est autre que ma tendre et douce NINA HAGEN oui je sais encore elle. Mais croyez moi là ça vaut la peine d'écouter si avec ça vous en cherchez la traduction!!!!!c'est du subliminal.


Pour ma pars c'est celle là que je préfère.


Ok je ne vais pas vous torturer plus et pour la peine je vous donne même une traduction par moi même que j'espère aussi fidèle que possible.

SEEMAN

"MARIN"



Viens dans ma barque
Une tempête se lève et la nuit tombe
Où veux tu aller ?
Tout seul tu es à la dérive.
Qui tient ta main
Quand les abysses t'entraînent ?
_______________
Où veux tu aller ?
Plus de côte dans cette mer froide
Viens dans ma barque
Le vent d'automne gonfle la voile.
________________
Maintenant tu te tiens là "an der laterne "
Les larmes sur le visage.
La lumière du soir chasse les ombres
Le temps s'arrête et vient l'automne.
_________________
Viens dans ma barque
La nostalgie devient le barreur
Viens dans ma barque
Le meilleur marin c'était bien moi.
_________________
Maintenant tu te tiens là "an der laterne"
les larmes sur le visage.
Tu soufle la bougie
Le temps s'arrête et vient l'automne.
__________________
Ils ne parlaient que de ta mère
Seul la nuit n'a pas plus de pitié.
À la fin je resterai quand même seul
Le temps s'arrête
Et j'ai froid.


C'est toujours délicat de traduire des poèmes. Il y le choix à faire entre le maintient du rythme et de la rime ou l'exactitude littéraire de la traduction. "an der laterne" une expression difficile à traduire. Littéralement il faudrait dire "prés du lampadaire" ce qui fait plutôt pochetron. Dans l'idée cela signifie "être là à ne plus savoir que faire"

dimanche 20 janvier 2008

Je n'irai même pas cracher sur vos tombes

C'était pas tout de se rafraîchir les neurones dans une formation 11 mois durant, encore fallait-il ensuite se remettre à la quête d'un job.
Visiblement, l'offre sur le marché de l'emploi est plus importante qu'il y a un an quand je m'échinai à trouver un travail. La quantité y est mais franchement la qualité, c'est à pleurer.
Parmi les propositions qui m'ont été faites j'ai même retrouvé des entreprises où j'avais postulé avant de me résoudre à un retour sur les bancs de l'école. Pour l'une d'elle j'ai fais l'effort de rejouer le jeu de l'entretien d'embauche.
D'entrée, je constate que la RH n'est plus celle que j'avais rencontrée la dernière fois. Je m'en étonne un peu mais bon ! Donc re-test psycho, re-entretien et re-OK pour la première étape. Suite à mes bons résultats j'ose quand même la question de savoir comment il se faisait que 12 mois après le poste ne soit toujours pas pourvu ? Elle m'explique que:
- "vous savez il y a eu pas mal de mouvement dans l'entreprise ces derniers temps".
Bon OK.
- "Et donc le prochain entretient se sera avec Mr XXX ?"
- "Non, lui aussi a quitter notre équipe"
- "Ah !!!!!!" "Bon ben moi, je préfère vous quitter tout de suite alors."
J'ai pas même demandé si toutes ces personnes étaient parties de leur propre initiative ou si on les avait simplement remerciés.
- ( en passant je précise que j'ai déjà un emploi(en intérimaire évidemment) mais que ça ne m'empêche pas de chercher mieux bien sûr.)
Parmi les offres il y a de tout et souvent de l'ignoble. Et dans cette catégorie j'ai eu ça par exemple:
- Maîtrise des automates Siemens S5/S7 exigé
- Expérience 5 ans minimum exigé
- Expérience en management exigé
- BTS maintenance exigé
Et tout ça pour 8,44€ de l'heure.
Quand j'ai balancé au type que sa proposition était proprement indécente, un pur produit du foutage de gueule, je vous jure, j'ai vu ses yeux sortir de leurs orbites et sa mâchoire inférieure se décrocher. Il est resté là semblant être stupéfait que l'on puisse refuser son offre insolente. Je me suis levé et suis parti sans lui laisser une politesse. Arrivé prés de la porte, LA phrase fatale est tombée:
- " MAIS VOUS VOULEZ TRAVAILLER OU QUOI ? " Je ne me suis pas donné la peine de lui répondre.
Ce qui est fou, c'est que l'on consent à des renoncements, à des contraintes pendant 11 mois pour se former, ce sont ensuite les entreprises qui bénéficient de nos acquis sans avoir eu à débourser le moindre centimes et la plupart des patrons n'éprouvent ensuite même pas le besoin de rémunérer à sa juste valeur le savoir faire.
Alors bien sûr le grand SARK peut toujours rétorquer qu'un grand nombre d'offre d'emplois restent sans trouver preneurs !!!! Il serait bon de faire un nettoyage déontologique dans le patronat. Pourquoi pas au KARCHER tient.
De plus j'aimerai, maintenant que les deux journalistes d'ARTE sont libres, rappeler ces paroles du grand SARK:
- " Sous prétexte qu'on soit journaliste on a pas le droit de faire n'importe quoi et enfreindre les lois". En bref un journaliste ça doit être à la des bottes lécher les bottes des dirigeants . On voit bien l'opinion qu'a Mr Sarkozy de la liberté de la presse. Que se serait la bande à Sarko qui a dénoncé les journalistes aux autorités Nigériennes que ça ne m'étonnerai même pas.
En tout cas à tous ces cons je leurs dédicace ceci:



Oomph Feat Nina Hagen - Fieber
envoyé par popefucker

dimanche 6 janvier 2008

NOIR C'EST BLANC

Au noir de la nuit succède le jour et ses couleurs, sa lumière. Et si certains de mes articles peuvent contenir du noir ce n'est pas que je sois glauque ou dépité, c'est simplement que le quotidien est divers. Sans le noir il n'y aurait pas de blanc ou du moins ne le verrait on pas. Ombre et lumière, jour et nuit, vie et mort. Ou plutôt non; mort et vie car demain le jour se lève toujours.
Les histoires sont des emportent rêves, des tirent larmes et des extracteurs d'émotions. Alors, laissez moi vous compter celle-ci.

Dans le petit village qu'habite mon père, plus précisément dans la maison en face de la sienne, vie; mais il me faut maintenant dire vivait, un couple que je connaissais depuis que je me souvienne. Normal, puisqu'ils ont toujours vécu là.
Je les voyais régulièrement à l'occasion d'une visite chez mon paternel,avec qui ils avaient l'âge en commun. C'est à dire les 80 touchants.
Chaque fois je restais scotché de les voir s'enlacer, s'embrasser, partager cette complicité d'un jeune couple que le temps n'aurait pas érodé, mais plutôt confirmé dans les liens qui leurs ont permis de traverser les galères d'une vie à la dure.
Jamais l'un n'allait sans l'autre. Jamais un fardeau n'était la charge d'un seul. Mêmes peines, mêmes joies, même vie. À les voir, je gardais la certitude que le bonheur est possible. Ils étaient tous deux le quotidien d'une existence qui se repose après s'être donné. Une enfance de la guerre et la suite n'était pas plus réjouissante. Dans mon village l'eau courante n'est venue qu'en 1960 année de ma naissance pars ailleurs, et la terre use les hommes plus sûrement que le temps. Mais voilà, ils avaient surmontés les difficultés et se réchauffaient maintenant à la douceur de leur automne.
Puis un jour, la maladie. Elle a le foie qui défaille. Hospitalisation, transplantation et opérations se succèdent. Lui, des mois durant, malgré l'âge, la faiblesse de ses jambes, entreprend jour après jour les 100km allé 100km retour pour être au près d'elle. Je le voyais y perdre ses forces. Mais sa souffrance à lui était ce fardeau dont il ne pouvait cette fois porter sa pars.
Une longue lutte, mais ce corps qui finalement n'en peut plus, s'éteint. Elle est partie le 25 novembre 2006.
Pour lui, se fut un soulagement car seul la mort pouvait encore le délivrer de la souffrance de sa femme.
Et se fut l'automne puis l'hiver. Dans une maison vide, sans elle. Le printemps et l'été passa et revint l'automne. Je voyais bien sur son visage la résignation semblant dire à la vie " vas y fait de moi ce que tu voudra " Son cœur avait faibli de l'épreuve, il le savait mais laissait faire, quelle importance ? Et le 24 novembre 2007 il s'en est allé lui aussi. Pouvait il en être autrement ?

Non, ce n'est pas une tragédie, c'est un compte merveilleux mais qui laisse comme un vide dans ma vie.
Nous avons tous dans notre existence des repères; un arbre, une plaque de rue, un monument ou que sais je encore et ce couple était pour moi un de ces repères qui me situait me replaçait quand je m'interrogeais et j'avais longtemps l'impression que jamais cela ne changerait.
Je retourne bien sûr régulièrement voir ma famille en passant devant leur maison vide.
Je dis ma famille, puisque mon père partage sa grande maison avec ma nièce qui elle même est l'heureuse maman de trois bambins. C'est bien sûr à chaque fois une explosion de fête avec trois sauvageons qui me sautent au cou. Ils entrent dans un monde que d'autres quittent et je deviens à leurs petits yeux l'arbre, la plaque de rue leur repère. Que du bonheur.
Avec mon esprit rebelle, ma vie peu orthodoxe je me demande parfois si c'est un bon choix ?
Mais oui, mais oui!!!!!!!

mardi 1 janvier 2008

LE RETOUR

Retour après une longue période de mutisme pour des raisons que je vous compterai un autre jour...ou peut-être pas d'ailleurs, je n'ai nul envie de soliloquer sur les âneries de nos concitoyens politiciens.
Pour ce premier POST de l'an nouveau, simplement ce clip que je trouve excellent et bien plus expressif que le plus long des article.