dimanche 9 septembre 2007

FROID DANS LE DOS

VOILÀ VOILÀ, j'arrive! Je sais chers lecteurs je vous néglige un peu ces derniers temps mais comprenez il me faut faire un choix.
Pressé par la formation qui se termine, par la nécessité d'aller au ciné (histoire de profiter au max de mon séjour à NANCY, parce que après fini les cinéma d'art et d'essais plus que du ciné pop-corn) et pressé aussi et surtout par l'envie impérieuse de me replonger plus sérieusement dans mes lectures.
De fait, j'avais commencé depuis déjà un bon moment, une série "ERICH-MARIA-REMARQUE" que je tenais à terminer. L'objet premier de cet approfondissement étant la recherche et surtout la compréhension de la naissance d'une idéologie extrémiste, en l'occurrence le fascisme. Pour ERICH-MARIA-REMARQUE, c'est clair, le fascisme est latent, attendant le moment propice pour resurgir. Une dictature, c'est la conjonction entre une idéologie et des personnes prêtent à la porter.
"L'obélisque noir " décrit bien le phénomène. Une conjoncture économique et sociale difficile, quelques meneurs matraquant les foules de slogans simples et simpliste genre "c'est la faute à l'immigration", une petite mainmise sur les médias et le tour est jouée.
Voilà pour l'idéologie, me manquais les porteurs.
Pour ce, j'ai continué mes investigations du coté de "ROBERT MERLE".... oui oui le "ROBERT MERLE" de "WEEK-END À ZUYDCOOTE ". L'auteur a souvent traité le sujet et, à mon avis, avec justesse.
"LA MORT EST MON MÉTIER " est l'histoire du commandant du camp d'Auschwitz, RUDOLF HOESS. L'originalité du travail de ROBERT MERLE réside dans le fait que le livre a été écrit, non pas à partir des récits biographiques de HOESS, mais construit sur les archives du procès de Nuremberg pour la partie historique, et à partir des résumés des entretiens entre Rudolf Hoess et le psychologue américain "GILBERT".
Et Robert Merle touche encore dans le mille quand il dit dans sa préface:
"Je peine, quand à moi, que tout devient possible dans une société dont les actes ne sont plus contrôlés par l'opinion populaire. Dés lors, le meurtre peut bien apparaître comme une solution la plus rapide à ses problèmes. Ce qui est affreux et nous donne de l'espèce humaine une opinion désolée, c'est que, pour mener à bien ses desseins, une société de ce type trouve invariablement les instruments zélés de ses crimes. "
Ce livre a été pour moi un électrochoc et n'a fait qu'accroître mes craintes d'un retour du fascisme sous une forme ou une autre.





Je sais que tout au long de mon blog (surtout le premier) je met régulièrement en garde face aux dangers de l'extrémisme et du nationalisme et je n'en démordrai pas, au risque de passer pour un psychotique. Mais quand je vois la situation en IRAQ, la politique de Busch, Sarko qui fait de la lèche à ce même Busch, Bernard Kouchner qui fait un passage en Iraq ?????????????????????????????
Je vous jure que bientôt on aura des soldats français en Iraq.