dimanche 5 août 2007

DE TEMPS EN TEMPS

Ce temps qui passe sur nous insidieusement, silencieusement, imperceptiblement; inodore, incolore et parfois sans saveur. Seul reste les traces de son passage sur notre enveloppe charnelle. Destructeur pour notre chair, il est cependant constructif pour l'esprit.
L'idée de n'avoir pas suffisamment de temps pour apprendre ce qui manque à mon savoir, ou que la mort vienne me faucher alors que quelque pars un livre dont par moi la lecture reste inachevée m'attend; Qu'un autre livre je n'ai même pas pu entamer, me torture régulièrement. Non pas que la mort me fasse peur, enfin pas plus je veux dire qu'à un être égale, mais simplement cette idée que quel que soit ma vie, elle sera toujours trop courte; Inéluctablement il restera quelque chose d'inachevé.
Étrange lot humain que de passer une vie entière à s'instruire pour finir ensuite en poussière corps et acquis. Pourtant d'en être conscient ne réduit pas pour autant ma boulimie de livres ni l'insatiable envie de musiques ou de cinémas.
Certes pour pallier à cet inconvénient qu'est la mort je pourrai croire en dieu et à une existence dans un au-delà! Problème c'est que j'ai déjà essayé ce truc et.....pas convaincu.
Eh oui, jeune encore, dans ce petit village du Bitcherland où les traditions ancestrales sont toujours en retards d'un siècle, je fus élevé dans la doctrine de la sainte mère église. Père s'en foutait, mais mère y tenait. C'était pourtant sans compter avec l'esprit critique et rebelle que la vie avait mis à l'intérieure de moi et qui me guidait, m'éclairait de lumières inaccessibles aux esprits des bigotes commères. Très tôt donc je vis dans les cérémonies religieuses le grotesque aspect théâtrale le comique en moins. Plutôt chiant même. Très logiquement je me suis tourné vers d'autres religions pour y chercher LA voie qui mène à dieu. Je le fis en appliquant à la lettre cette épître:"Chercher dieu, c'est chercher la vérité".
Plus je cherchai cette vérité, plus je la trouvai. Implacable et évidente. Dieu n'existe pas; C'était ça la vérité.
Depuis, je suis en osmose avec moi même. Je ne considère plus toutes choses comme étant simplement la puissance créatrice d'un être suprême, mais m'émerveille au quotidien du moindre détail, de la plus infime créature qui se meut sur terre. La part de mystère dont on sait que cela restera une énigme, fascine l'humain bien plus qu'une logique ou tout s'explique par la simple volonté divine.
Je peux, la nuit tombée, couché dans l'herbe, regarder le ciel et m'imaginer......TOUT. Rien ne vient troubler ma volonté puéril du rêve si ce n'est les limites de l'univers. Comme celui-ci, depuis le BIG BANG, ne cesse de se dilater repoussant par la même les frontières de mes voyages "spatio-temporel", je peu rêver à l'infinie.( Je vous jure que je ne prend rien) Et en fait ce sont les rêves qui me réconcilies avec la vie, me rendent plus supportable l'affligeante constante de la réalité, l'hypocrisie des politiques ou l'improbabilité de bonnes volontés suffisante contre le pouvoir maffieu de l'argent.
Mais je m'égare; Je parlai du temps; Celui qui donne l'insolence aux jeunesses. Insolence des jeunes générations qui nous pousse à vieillir et notre propre insolence qui pousse nos ancêtre à mourir. Ainsi bat le vent du temps et se succèdent les générations. Mouvement lisse sur les individus, seul au final, l'humanité en garde l'accumulation des richesses intellectuelles. Des tares aussi. Nous sommes tous altruiste même contre notre volonté.

Là du coup, je trouve que j'ai bien rattrapé mon sujet de départ car il me faut l'avouer, j'ai quelque mal avec la construction de mes articles. Au fil de la progression souvent le texte part dans tous les sens et la cohérence de l'ensemble en prend un sérieux coup. Mais au fond je ne me torture pas trop l'esprit à ce propos. En lecteurs avertis et intelligents que vous êtes vous saurez, j'en suis convaincu, démêler les fils et sinon ce n'est pas un drame non plus, prenez le TEMPS de relire. Souvent.

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