lundi 15 décembre 2008

LA CRISE



Profiter des promotions de fin d’années, quoi de plus naturel pour le consommateur soucieux de la moindre économie.
Surtout en ces temps de crise profonde qui oblige à repenser les dépenses du quotidien et les investissements futures.
Pour ne renoncer à rien, d’astucieux chefs d’entreprises ont remis au goût du jour une forme de tourisme certes déjà pratiqué, mais maintenant devenue désinvolte, et qui consiste à faire voyager les machines et moyens de productions des entreprises.
C’est ainsi que FASA-OM voit son parc de machines déboulonné, chargé puis partir pour un voyage en un pays où la main d’œuvre est plus conciliante et son coût moins onéreux. Un allé sans retour s’entend bien sûr.
Il y fallait pour ce faire, ne pas frustrer les employés qui eux ne pourront pas se payer de telles vacances. Alors soit, le départ se fera en catimini pendant que, chez eux, tranquillement, chacun prépare les proches fêtes de Noël.
Les velléités et incompréhensions des salariés si peu enclin aux nécessités de l’économie moderne, sont frustrantes. Qui oserait douter que seul la sauvegarde de l’entreprise motive les agissements de la direction ?
Sommes nous donc naïf ou dupe ?
Ou est-ce le patronat qui est suffisamment naïf pour croire que nous sommes dupe ?

Aucun commentaire: